Artiste sculpteure reconnue, Yvette de la Frémondière est par ailleurs collectionneuse et curieuse du monde. Avec passion et acharnement, elle a constitué au fil des années une des plus vastes collections françaises de cartes postales contemporaines comportant plus de 300 000 documents. Une question s’est vite imposée à elle : quel sens donner à cette accumulation ? Elle imagine une manière de regrouper les vues dans une association subjective et poétique.. Avec fantaisie et humour, elle met ainsi tout un univers en images et compose un vocabulaire : des émotions, des fantasmes, des curiosités, des réflexions sur des sujets importants ou mineurs, La manière dont ces cartes sont groupées entre elles modifie le sens de chacune d'elles et donne à l'ensemble une cohérence à l'histoire qu'elles relatent. Ces séries, structurées en thèmes et ordonnées en albums ou en planches, constituent des Frémontages..
Née en Égypte, Yvette de la Frémondière arrive à Paris en 1952, pour étudier à l'École des langues orientales et à l'École du Louvre, sections sculpture et égyptologie. Des influences que l'on retrouve dans toute son oeuvre.. Sa thèse porte sur le sculpteur Paul Niclausse (1879-1958) dont elle a été la dernière élève. Elle travaille dans les ateliers de Zadkine puis ceux du céramiste André Meynial. Elle expose en France et dans de nombreux pays étrangers. Grande dame de la sculpture contemporaine, elle s'attaque à tous les formats, privilégiant les formes féminines, monumentales ou minuscules,