◄ Autres villes

Le site des sorties entre amis et rencontres amicales dans ta ville.
         
Nos Bons Plans ►
Vacances inter OVS ►
Grâce à ton aide, le site restera sympathique comme tu l'aimes !

Quel problème veux-tu soumettre à la communauté ?


Cette sortie est un doublon de :





Sortie n° 22255961, créée le 18 08 2023
Yamabuki
Sponsor
Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Vendredi 18 Août 2023

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
L'heure de la sortie
17:40
Descriptif de la sortie

Je vous propose de m'accompagner voir Yamabuki à la séance de 17h40 au Reflet Médicis.

Présentation

Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci. 

La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite. 

Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente. 

Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr. 

En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ». 

 

https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/08/02/avec-yamabuki-juichiro-yamasaki-filme-la-fabuleuse-chronique-d-un-japon-rural_6184217_3246.html

 

Navigation

Le Monde - retour à la une

Se connecter

S’abonner

CULTURE

CINÉMA

Avec « Yamabuki », Juichiro Yamasaki filme la fabuleuse chronique d’un Japon rural

Dans une esthétique sublimée par la pellicule, le réalisateur suit le destin d’une jeune militante pacifiste et d’un migrant coréen.

 

Par Clarisse Fabre

Publié le 02 août 2023 à 12h30, modifié le 03 août 2023 à 16h45 

Temps deLecture 2 min.

Ajouter à vos sélections

Partager

Article réservé aux abonnés

 

 

Yamabuki (Kilala Inori) dans « Yamabuki », de Juichiro Yamasaki. FILM UNION MANIWA/SURVIVANCE

L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER

 

L’un des plus beaux cris de la semaine est muet. Il nous est donné à voir – plus qu’à entendre – lors d’une manifestation silencieuse, au carrefour d’une petite ville japonaise. Une grappe de gens, immobiles, sort des pancartes où sont inscrits des slogans pacifiques, antinucléaires. Et puis c’est tout. Ils regardent les voitures circuler autour d’eux, et c’est à peine si les automobilistes les calculent. La scène a quelque chose d’absurde, comme si les conducteurs étaient des marionnettes dans un manège, à bord d’autos tamponneuses. Ce réel est-il bien sérieux ?

 

Parmi les militants, Yamabuki (Kilala Inori), une lycéenne au regard sombre, portant l’uniforme jupe et cravate. Son prénom, évocateur de ces fleurs jaunes et délicates qui poussent à flanc de montagnes, donne son titre au troisième long-métrage de Juichiro Yamasaki, présenté à Cannes en 2022, à l’Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion). La mère de Yamabuki, journaliste engagée, est morte lors d’un reportage. Son père (Yohta Kawase) est policier et l’adolescente n’a rien à lui dire.

 

Yamabuki est le film d’un cinéaste-paysan. Cultivateur de tomates, Juichiro Yamasaki s’est installé à Maniwa, petite ville dans les montagnes de l’ouest du Japon. Né à Osaka en 1978, le réalisateur a grandi dans une famille cinéphile puis a étudié l’anthropologie à l’université Bunkyo de Kyoto. Tourné près de chez lui, coproduit par sa société (Film Union Maniwa) et par Survivance, son film s’ancre dans les paysages familiers pour nouer un drame contemporain, constamment détourné par un certain sens du burlesque et du second degré. Les personnages expressionnistes convoquent le cinéma muet, l’humour de Jacques Tati.

 

Lire la rencontre : Article réservé à nos abonnés Juichiro Yamasaki, la constance du cinéaste-jardinier

 

Ajouter à vos sélections

Une musique composée au piano-jouet par Olivier Deparis installe une légère dissonance, tandis que le film joue avec l’archétype de la jeune fille japonaise, sa frange impeccable, son teint de porcelaine. Le foisonnant récit de Juichiro Yamasaki – dont le père enseignait le scénario – s’échappe dans le surréalisme et emprunte les codes du polar de série B, lors d’une course-poursuite à travers la montagne.

 

La montagne comme personnage

La voici justement, cette montagne majestueuse, que creuse inlassablement une pelleteuse. La pellicule 16 millimètres magnifie le grain charbonneux des blocs d’anthracite qui finissent en poussières. C’est ici, dans cette carrière, que travaille un ouvrier coréen, Chang-su (Kang Yoon-soo), ancien jockey olympique. Le trentenaire rêve de remonter à cheval, vit avec une Japonaise (Misa Wada) et sa fillette, dont il n’est pas le père biologique. Sans doute est-ce pour cela que l’enfant l’appelle « Pap », et non « Papa » – détail qui a son importance pour ce migrant qui cherche désespérément à s’installer et à fonder une famille.

 

 Tarif normal : 10€

Carte d'abonnement : 4,5€

Carte UGC illimité acceptée 

 

Inscription pour plusieurs possible ?
Places
Non
Dis à tes amis de se créer un compte!
4
Adresse du RDV
Précisions pour se retrouver
Pour connaitre le lieu précis du rendez-vous, connecte-toi !

» Je m'inscris «
Pour connaitre le lieu précis du rendez-vous, connecte-toi !

» Je m'inscris «
Liste des inscrits (1/4 reste 3)
Sponsor
Liste d'attente
Personne
Pour t'inscrire à cette sortie, connecte-toi !

» Je m'inscris «


Fb Connect
Sois le premier à poster un commentaire sur cette sortie !
Pour lire les commentaires ou en ajouter un, connecte-toi !

» Je m'inscris «

« Voir les autres
Viens discuter sur le forum
Pros : créez & placez votre annonce ici »