Julien Wolf est un peintre français né en 1981 à Strasbourg.

En 2007, il est diplômé DNSEP de la section Art aux Arts Décoratifs de Strasbourg.

Sa peinture à l’huile sur toile est sauvage et naïve. Elle représente des individus isolés ou des cortèges de personnages mobiles et instables à l’aide de couleurs initialement franches mais dernièrement plus subtiles, en demi-tons. 

Ses créations, très expressives, virulentes et crues sont à l’origine du titre de l’exposition « Raw » à la Galerie Claire Corcia.

Ses œuvres frénétiques et sensuelles se nourrissent de la matérialité de la peinture à l’huile, luisante et empâtée, qui accroche la lumière et rappelle, dans le remplissage all-over de la toile, les nymphéas presque abstraits de Claude Monet. Ce feu d’artifice de couleurs et de matières revendique la matérialité même de la peinture qui ne peut ici être boudée, pour notre plus grand plaisir.

Aussi Julien Wolf flirte t’il avec l’abstraction en pratiquant une peinture à l’huile all over sur l’ensemble de la surface de la toile, tout en célébrant l’aspect figuratif carnacier et charnel de ses personnages à la limite de l’animalité.

Dans ces scènes bachiques, d’envoûtements ou de mêlées footballistiques, la frénésie la plus totale s’empare des personnages et le spectateur est invité à prendre part à ce déploiement de folie collective. Il ne manque que le bruit des éclats de voix, des cris ou des vociférations qu’il reste à imaginer car la peinture de Julien Wolf n’est pas sonore.

Louis-Paul Ordonneau est un peintre français né en 1975.

Il vit et travaille à Paris.

En 1999,il installe son atelier dans des lieux temporaires et alternatifs de la capitale.

Dès cette époque, l’exploration de la couleur est au coeur de son travail. Lors d’une de ses toutes premières expositions, un visiteur commente : « Trop de couleurs dans vos tableaux ».

Il choisit d’assumer cet excès et faire de l’exubérance de la chromie une ligne de conduite, son chemin vers la liberté. Dans sa recherche artistique, la figuration s’éclipse au profit d’une abstraction dense qui ne nie pas pour autant le réel mais jette sur lui la perspective singulière d’un regard fasciné par les couleurs : le regard d’un peintre qui persiste quel que soit le medium.

« Peindre, pour moi, c’est plus que jamais descendre en soi »