La peinture animalière est le genre pictural le plus ancien, il date de la préhistoire (la grotte Chauvet, la grotte Lascaux…). Il y a quarante-mille ans, l’homme représentait déjà ses proies issues de la chasse ainsi que les animaux qui lui paraissaient fascinants et dangereux. C’est un acte rituel qui révèle leur croyance à pouvoir communiquer avec les esprits de la nature, afin de dominer les animaux qu’ils chassent ou qu’ils craignent.
Aujourd’hui l’homme pratique toujours la chasse des animaux sauvages, parfois pour les exhiber dans des cirques ou sur des places publiques, mais aussi pour en récupérer des parties comme objets décoratifs précieux (fourrures d’ours, têtes de lion empaillées comme un trophée de chasse…) ou comme produit à effets miraculeux issus de croyances archaïques (poudre de corne de rhinocéros, écailles de pangolin, etc.).
Girafe, grand koudou, panda, tigre blanc, panthère noire, aigle des Philippines, Orang-outan, rhinocéros, ours blanc, lion, éléphant, gorille, panthère des neiges, koala, ils sont tous en voie de disparition silencieusement dans des pays lointains, ils doivent être protégés ! Dans ses peintures, Camille les représente doux et bienveillants, dépourvus d’agressivité car fragilisés par la dégradation de leur environnement naturelle.
Ce travail artistique s’inscrit de manière militante dans une perspective de prise de conscience de l’urgence de la préservation de notre planète.
JE NE PRENDS PAS LA LISTE D ATTENTE DANS LE CONTEXTE ACTUEL.