Exposition personnelle de peintures de Valérie de Berardinis
Cette exposition est née de l’envie de donner un nouvel angle de lecture à ma peinture, en mettant en résonance des notions de territoires — d’une série à l’autre, d’un lieu géographique à l’autre, d’un protocole à l’autre.
J’ai la certitude que mon élan en peinture vient du besoin de changer de regard. J’emprunte des territoires comme une ouverture et un enrichissement du détail car pour moi le territoire, c’est rencontrer, traverser, emprunter, se déplacer et s’affranchir — c’est un mouvement du corps qui m’élève.
Je m’autorise ces franchissements — en dehors de soi — par le biais de différents territoires d’influences culturelles ou d’identités et ils se rencontrent et se confrontent dans ma peinture, d’une série à l’autre. Puis vient le moment de l’observation, du chemin parcouru comme un apprentissage.
Ainsi, cette exposition réunit une sélection d’œuvres réalisées entre 2017 et 2025. Elles sont mises en regard autant par leurs natures — grands et petits formats, peintures sur toile et sur papier, étalement aux pinceaux et tracés vifs — que par leurs sujets, oscillant entre figuration et abstraction.
Ce rituel de déplacement, vers une absence de territoire, je vous invite à le vivre à votre tour, à votre rythme, selon votre sensibilité — avec la même liberté que celle que je m’autorise — par la confrontation de peintures issues de séries que j’ai l’habitude d’approfondir successivement.
« […] le rythme est vivant, il est libre. Car reprise n’est pas redite, ni répétition. Le thème est repris à une autre place, sur un autre plan, dans une autre combinaison, dans une variation ; et il donne une autre intonation, un autre timbre, un autre accent. Et l’effet d’ensemble en est intensifié, non sans nuances. » « Léopold Sédar Senghor, l’art africain comme philosophie » de Souleymane Bachir Diagne, édition Riveneuve.
Mes territoires ont été le portrait, mes émotions, la chaleur des rires de l’Afrique de l’Ouest, l’absence, la répétition des gestes, le mouvement en Aïkido, face à l’océan, les rythmes infinis, les rituels Yorubas, la puissance de la forêt Amazonienne, les transes…
Pierre. Feuilles. Kalimba.
Intervention sonore composée — en résonance avec les œuvres exposées — par Claude-Marin Herbert, musicologue et musicien, travaillant au croisement de la recherche sonore et de l’improvisation.
Suivi d’une discussion autour de la rencontre de ces deux territoires.
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