
mer. 18.10 – dim. 10.12 Mer - ven 11h 20h s &D 10h 20h jeu 22h
Viviane Sassen
17 Novembre
de danseurs, artistes, musiciens, on reconnaît l’hommage à Malick Sidibé, photographe qui capturait l’éveil d’une génération dans son studio de Bamako. Dans ses cadrages en pied, le plus souvent en contre-plongée pour accentuer le côté spectaculaire, se lit l’héritage visuel du hip-hop, l’importance accordée au langage corporel plus qu’à l’expression des visages. En déambulant au milieu des quelques 300 tirages exposés à la MEP, on n’a d’ailleurs pas immédiatement reconnu JR dans son sarouel berbère, ni Keziah Jones, derrièr
Edward Steichen, « Isadora Duncan, colonnes du Parthénon », 1921. Photo Edward Steichen/Bruce Silverstein Gallery
Quel musée ne rêverait d’avoir sur ses cimaises quelques trésors de la galerie Bruce Silverstein ? Comme ce portrait de la danseuse Isadora Duncan saisie par Steichen pour Vogue entre deux colonnes du Parthénon, en Grèce, en 1921. Ou au moins l’une des photos sensuelles que réalisa Brancusi de ses sculptures. Chez Françoise Paviot, on emporterait bien les Kertész, le père de la photographie moderne. Le plus difficile reviendrait à choisir parmi toutes ces merveilles.