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Sortie n° 20689241, créée le 28 10 2021
Une fille pour le diable
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Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Lundi 01 Novembre 2021

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
20:00 (H-1)
21:00
Descriptif de la sortie

 Une fille pour le diable

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Une fille pour le diable

Royaume-Uni, Allemagne : 1976
Titre original : To the devil a daughter
Réalisation : Peter Sykes
Scénario : Christopher Wicking
Acteurs : Richard Widmark, Christopher Lee, Nastassja Kinski
Éditeur : Tamasa Diffusion
Durée : 1h33
Genre : Fantastique, Horreur
Date de sortie cinéma : 30 mars 1977
Date de sortie DVD/BR : 30 novembre 2020

 

Le père Michael, un prêtre défroqué, a fondé une secte adoratrice d’Astaroth, un démon. La jeune et pure Catherine a été choisie pour être son incarnation sur Terre. Des dévots de la secte doivent l’accueillir à son arrivée en Angleterre et la prendre en charge pour la préparer à son nouveau rôle…

Le film

[4/5]

Sorti sur les écrans du monde entier en 1976, Une fille pour le diable est le dernier film fantastique produit par la glorieuse maison Hammer Films avant un hiatus qui durerait plusieurs décennies. En effet, si un remake d’Une femme disparaît d’Alfred Hitchcock serait produit par le studio en 1979, le film de Peter Sykes marquait quant à lui le point final de toute production cinématographique issue des studios Hammer et évoluant dans le domaine de l’épouvante jusqu’au milieu des années 2000.

Une fille pour le diable est donc un film important d’un point de vue historique, mais aussi et tout simplement parce que ce « chant du cygne » de la Hammer s’avère une belle réussite, jouant du mélange des genres et des styles avec une gourmandise tout à fait réjouissante. Comme son titre l’indique, Une fille pour le diable s’inscrit dans une certaine veine « démoniaque » du cinéma fantastique, née du succès de Rosemary’s baby (Roman Polanski, 1968) et de L’exorciste (William Friedkin, 1973). Gentiment opportuniste, le scénario de Christopher Wicking se basera donc sur un roman à succès développant une thématique similaire, et signé Dennis Wheatley, dont quelques œuvres avaient déjà été adaptées au cinéma par la Hammer (Les vierges de SatanLe peuple des abîmes).

La petite histoire autour d’Une fille pour le diable raconte d’ailleurs que Dennis Wheatley avait cédé à Christopher Lee la gratuité des droits d’exploitation de son roman, mais se déclarerait plus tard offensé par le traitement grand-guignolesque du film. Car en effet, la Hammer évoluait avec son temps, et au milieu des années 70, était passée d’une esthétique gothique sophistiquée à une ambiance et un style baroque décomplexé, à tendance vaguement foutraque. Libéralisation des mœurs oblige, les films produits par la Hammer dans les 70’s n’hésitaient plus non plus à se vautrer dans les excès en tous genre, avec des effets horrifiques nettement plus frontaux, tels que cette séquence durant laquelle scène la jeune héroïne se retrouve confrontée à un bébé monstre en latex semblant tout droit sorti du Monstre est vivant (Larry Cohen, 1974).

La caution « sexy » est également de la partie, avec notamment une scène d’orgie, certes très soft, mais bien présente, avec tout ce qu’elle sous-entend de gémissements et de postures alanguies. Dans le même ordre d’idées, Une fille pour le diable est d’ailleurs également connu pour proposer la seule et unique scène de nu de la carrière de Christopher Lee (même si en réalité, celle-ci fut tournée par le cascadeur Eddie Powell). Les plus déviants des érotomanes amateurs de brindilles se régaleront également de la présence au casting de Nastassja Kinski, mais là, on dérape vraiment sur un sujet touchy et borderline, surtout à notre époque où les réseaux sociaux veillent au respect des bonnes mœurs : l’actrice était en effet encore une très jeune fille, seulement âgée de 14 ans au moment du tournage.

Une fille pour le diable développe donc un goût certain pour l’excès, la trivialité, voire même la provocation – impossible par exemple de ne pas sourire à la découverte du médaillon des membres du culte d’Astaroth, avec ce type les jambes écartées autour d’une croix à l’envers, donnant tout de même la vague impression que ladite croix lui est insérée dans le fondement. Pour autant, le savoir-faire des équipes techniques de la Hammer est toujours bien présent, et de fait, ces outrances gentillettes proposent un contraste intéressant avec le soin indéniable apporté au cadre et à certains décors gothiques : les séquences de messes noires plongées dans la brume sont ainsi absolument magnifiques, de même que le final du film, prenant place dans un cimetière à l’architecture singulière, et qui nous donnent à voir des plans que vous n’oublierez pas de sitôt, sublimés par la photo de David Watkin.

Pour autant, n’en déplaise à Dennis Wheatley, pour peu que l’on adhère à ses allures de film d’épouvante hétérogène, Une fille pour le diable s’avère un film vraiment enthousiasmant. Les scènes de possession, durant lesquelles Christopher Lee commande à distance les faits et gestes de Nastassja Kinski, sont ainsi mises en scène de façon vraiment remarquable par Peter Sykes, avec notamment une utilisation de focales très courtes déformant légèrement l’image et ajoutant encore un peu d’emphase et d’étrangeté de l’ensemble. Bref, Une fille pour le diable démontre clairement qu’en 1976, le studio en avait encore sous le coude, et ce même si bien sûr on n’atteint pas ici le niveau des grandes réussites des années 50/60.

On notera également que malgré les difficultés rencontrées par le studio à l’époque, Une fille pour le diable pouvait encore s’offrir un casting quatre étoiles : Christopher Lee est absolument immense dans la peau du père Rayner, prêtre défroqué au regard glaçant, Richard Widmark parvient à donner à son personnage l’épaisseur et la crédibilité nécessaires à ce rôle loin de ceux auxquels il était habitué. Du côté des seconds rôles, outre Nastassja Kinski, on trouvera également Honor Blackman, parfaite d’humour décalé, et l’excellent Denholm Elliott (alias Marcus Brody dans Les aventuriers de l’arche perdue) est comme toujours parfait dans le rôle d’un père terrorisé et perdant les pédales.

 

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