Pour Halloween, on se déguise pour se faire peur.
Dans le Halloween tibétain, on joue pour se libérer de la peur. « Que chaque rire soit une renaissance. »

Ce soir, tire une carte. Elle te dira quelle énergie tu incarnes et quelle mission le hasard t’offre pour aller vers plus  de

sagesse Chaque réincarnation est une métaphore, chaque mission une offrande. Laisse-toi guider, et entre dans l’esprit de la joie Retrouvée de l'haloween tibetain.

Ce jeu est une initiation joyeuse à la réincarnation volontaire : mourir symboliquement pour renaître par choix, par compassion, par éveil – à la manière des maîtres du Tibet.

C'est un simple divertissement : une expérience intérieure, une fiction, une reflexion sur ce qui nous manque dans cette vie pour atteindre l'eveil et l'amour.

Nous dinerons tous le même menu 2 entrées +
1 plat et dessert et verre de vin pour 35 euros

Chaque participant choisira une carte et imaginera sa prochaine vie : sous forme d’animal sage, d’arbre millénaire, de moine rieur, de nuage voyageur…

Le but n’est pas de gagner, mais de réfléchir à qui nous deviendrions si notre seule boussole était l’amour.

Halloween tibétain devient alors une passerelle :
non plus la fête des fantômes qui reviennent nous hanter, mais la fête des consciences qui reviennent guérir.

pour info 

La mort dans le bouddhisme tibétain

La mort n’est pas une fin, mais un passage. On dit que le corps s’arrête, mais que l’esprit continue — comme une lampe qu’on déplace de pièce en pièce sans éteindre sa flamme.

Le moment de la mort est vu comme une opportunité spirituelle, peut-être la plus grande de la vie : l’esprit se détache de ses illusions, les voiles tombent, et une clarté ultime apparaît.

Si la personne la reconnaît, elle peut atteindre l’éveil et se libérer du cycle des renaissances. Si elle ne la reconnaît pas, ses tendances, ses émotions, ses attachements l’entraînent vers une nouvelle naissance.

Entre la mort et la prochaine vie, la conscience traverse un état intermédiaire : le bardo. Ce monde n’est ni ici ni ailleurs. Il est comme un rêve intense, où notre propre esprit projette des lumières, des sons, des visions. Ce ne sont pas des jugements extérieurs, mais notre propre vérité qui se révèle.

Pour un être éveillé, la mort est un retour à la lumière.
Pour un être en chemin, c’est une porte vers une nouvelle chance.

dans le bouddhisme tibétain, on distingue deux voies de réincarnation – toutes deux réelles, mais profondément différentes dans leur intention et dans leur niveau de conscience.

1. La réincarnation des êtres ordinaires

• Elle est conditionnée par le karma et par l'ignorance.

• Elle se produit comme un mécanisme naturel : on renaît parce que l’on n’a pas encore compris la nature profonde de l’esprit.

• Cette réincarnation peut advenir dans les six royaumes d’existence : humain, animal, esprit affamé, dieu, demi-dieu, enfer… ou même sous forme végétale selon certaines écoles.

• Elle est involontaire, dictée par les désirs, les peurs, les attachements, bref par ce qui n’est pas encore apaisé en nous.

C’est la réincarnation de ceux qui cherchent encore.

2. La réincarnation des grands maîtres (les Tulkous)

• Elle est un acte conscient, un choix né de la compassion.

• Le maître, ayant atteint l’éveil, n’est plus obligé de renaître, mais choisit délibérément de revenir pour aider les autres à se libérer.

• On ne parle plus de karma, mais de voeu : voeu de revenir jusqu’à ce que tous les êtres soient délivrés de la souffrance.

• Leur réincarnation est recherchée, reconnue, confirmée à travers des signes, visions, oracles.

Ce n’est pas un retour karmique, c’est un retour d’amour.