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Tranche d'âge souhaité 35-52

 - - - Restaurant le Blueberry - - -

Prix de 6€ à 26 € environ

Une de mes adresses préférées.

Le Blueberry Maki Bar, le spot pop de la cuisine japonaise, fait vivre à domicile ses inventions gustatives dont il a le secret.

Blueberry, réputé pour ses makis un peu olé olé

Le bouillon de sarrasin, eryngii, soba, épinard, wakame, sésame a sans doute perdu de sa superbe en route. Il est avalé sans commentaire.

Les six pièces de Rackham le Rouge, elles, n’ont rien perdu du tout. Le croustillant des tempuras de gambas, les petites billes explosives de tobiko (œufs de poisson volant) éveillent la tendresse du thon mariné, déjà taquiné par une mayonnaise épicée.

La truffe d’été en carpaccio apporte un caractère terre à terre à l’ensemble. Nul besoin de sauce soja ni de wasabi puisque l’équilibre est tenu.

Pour tous ceux qui en ont ras-le-bol des restaurants japonais basiques.

Un bar à makis rue du Sabot (6e), déjà, ça nous botte. Plafond voûté, vieilles pierres, plusieurs salles, lumières tamisées et colorées pour une ambiance plutôt intime. Service adorable et aux petits soins.

Après une jolie entrée, comme l'edamame de soja frais à partager (5 euros), la salade d'algues (8 euros) ou - plus surprenantes - les "geishas de la rue du Sabot" (crêpes de riz croquantes, thon, truffe et ciboulette, 12 euros), place au spectacle.

Pour les makis, c'est dans la bouche que ça se passe. L'Iroquois décoiffe (bœuf mariné, coriandre, concombre, sésame, piment d'Espelette) ; Little Miss Yuzu (tatami de saumon mariné au yuzu, framboise, mangue, salade) prouve sa grandeur en bouche ; quant au Smokey (tempura de citrouille verte, mozzarella fumée et concombre), il donne le coup de grâce. On est vite séduit et, au gré des assiettes qui se vident, on recommande de nouveaux plats. Voilà une cuisine qui détonne, savoureuse, fraîche et bien pensée. À donner envie de prendre le maki…

Un tiramisu au sésame noir languit dans son bol en carton. C’est gris, informe et pourtant obscène. Tout se mêle de façon indéfinie et crée le trouble. Une seule certitude, c’est délicieux.

Le gingembre nettoie le palais avant la dégustation de la bien nommée Shiso Bomb. Le saumon, l’avocat et le radis jaune sont enserrés dans le riz, lui-même enveloppé d’une feuille de shiso. La fraîcheur inégalable de cette herbe fait tout. L’envolée est printanière. Le froid de l’hiver est oublié. L’énervement ressenti plus tôt s’est définitivement évaporé, ne reste plus que la sensation d’avoir été transporté.

Il serait possible de s’arrêter là. Mais un tiramisu au sésame noir languit dans son bol en carton. C’est gris, informe et pourtant obscène. Ça dégouline de partout. Impossible de savoir ce qui va se loger dans la cuillère au moment où elle fend la crème parsemée de graines noires. Tout se mêle de façon indéfinie et crée le trouble. Une seule certitude, c’est délicieux. La prochaine fois, il n’y aura pas d’énervement, juste de la patience et de la jouissance.

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PAS de LA ni LI car je privilégie le petit comité pour une meilleure convivialité.

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Par expérience, je n'accepte plus les personnes avec des cartons rouges, jaunes pour les restau et brunch.

En raison de personnes qui ne viennent pas, ne se désinscrivent pas et ne préviennent même pas, je mets un carton rouge à ces gens car souvent ils bloquent des personnes en LA, et par respect vis à vis du restaurateur...

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