La galerie Arts Factory fait sa rentrée le samedi 3 septembre 2022 avec une triple exposition réunissant
Marie-Pierre Brunel,
LA RÉMINISCENCE DES PIERRES
À la fois sinueux et singulier, le parcours de Marie-Pierre Brunel ne cesse de surprendre par son évolution. Après un double cursus à l'École Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême puis aux Beaux-Arts de Marseille, un long séjour au sein des éditions Le Dernier Cri et un passage par l’atelier du plasticien Damien Deroubaix dont elle fut l’assistante, Marie-Pierre Brunel s'affirme à tout juste 37 ans comme l'une des artistes les plus accomplies de sa génération.
Faustine Jacquot
MÊME LES FANTÔMES ONT PEUR DU NOIR
Déjà remarquée par les habitués de la galerie lors des évènements consacrés aux collections "Les Crocs Électriques" et "Les Plus Beaux Mouchoirs de Paris", Faustine Jacquot présente avec "Même les fantômes ont peur du noir" sa première exposition personnelle pour Arts Factory.
Née en 1987 et diplômée des Beaux Arts de Paris en 2012, Faustine Jacquot vit et travaille dans un petit village du Pays de la Loire. C'est dans ce cadre paisible qu'elle construit un univers protéiforme dont la pratique centrale reste le dessin.
La série "Même les fantômes ont peur du noir" est représentative de cette diversité de techniques et dévoile un ensemble de dessins, céramiques et sérigraphies sur tissu réalisé entre 2020 et 2022. Ce véritable cabinet de curiosités graphiques convoque les esprits dans un imaginaire à la fois inquiétant et absurde, où insectes et ectoplasmes se rejoignent dans une grande danse paranormale.
Nikita Kravtsov.
: PORNFOOD
À l’occasion de la présentation du projet "Pornfood", Nikita Kravtsov investit notre espace librairie avec une récolte de fruits et légumes de toute première fraîcheur. Dans cette collection de sérigraphies multisupports - prints, livres, t-shirts et mouchoirs - les primeurs se font littéralement plaisir ; la banane fricote avec le chou-fleur, un vigoureux brocoli se farcit une tomate bien juteuse et l’aubergine s’offre entre deux cagettes à la première carotte venue.
En détournant un hashtag particulièrement populaire sur instagram, le #pornfood de Nikita Kravtsov dénonce avec jubilation la censure des algorithmes qui régissent désormais l’hypocrite pudibonderie des réseaux sociaux. Une pression qui fort heureusement n’est pas de mise sur les murs de la galerie Arts Factory, où l’on peut encore venir se régaler les rétines en toute liberté !