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Sortie n° 22909761, créée le 06 08 2024
Trap de m. night shyamalan
Sponsor
Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Mercredi 07 Août 2024

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
18:30 (H-1)
19:30
Descriptif de la sortie

 

30 000 spectateurs. 300 policiers. Un tueur. Cooper, père de famille et tueur en série, se retrouve pris au piège par la police en plein cœur d’un concert. S’échappera-t-il ?

CRITIQUE DU FILM

Le cinéma est une grande illusion. A la sortie de Knock At The Cabin en février 2023, beaucoup d’observateurs du 7ème Art s’interrogeaient sur l’éventuel prosélytisme de M.Night Shyamalan dans quelques-uns de ses longs-métrages. Nous expliquions justement dans notre article consacré à ce film qu’il ne s’agissait pas tant de christianisme forcené que de recherche de la pureté dans la sémantique disséminée par le réalisateur. Parce que Shyamalan ne se prend pas pour un Dieu ni ne l’invoque avec passion : Shyamalan est un démiurge, l’animateur d’un univers cinématographique qui a pour pouvoir d’être partie prenante de son récit tout en le réajustant au fil des minutes. Les choix, les indices, les astuces et les raccourcis sont autant de prétextes narratifs que d’évidentes symboliques de sa place au cœur de son propre projet.

FOREVER JUNG

Son nouveau-né, Trap, affirme d’autant plus cette hypothèse que le protagoniste, père de famille dévoué et tueur en série sanguinaire, ne recherche les symboles de pureté que pour la traquer et assouvir ses pulsions meurtrières. A l’instar de Split, le réalisateur indo-américain rebat les mêmes signes ou autres théories jungiennes pour y asseoir une nouvelle itération des traumatismes humains qui poussent au pire. Si, dans le film de 2017, Shyamalan promettait plastiquement de « dépasser la plante verte » pour y trouver une réponse à nos interrogations (une fougère devant James McAvoy dans les scènes chez le psy ; une végétation dense entre Anya Taylor-Joy et son agresseur dans les scènes de flash-backs) ; Trap réorganise et analyse la psyché de son grand méchant via le principe de projections.

En effet, Cooper alias « Le Boucher » passe son temps à jongler entre vie meurtrière et vie paternelle, et Shyamalan évoque ses refoulements par l’utilisation de surcadrages perpétuels – seuils de porte, écrans animés, écart entre la scène et la salle. Dès l’ouverture, lorsque Josh Hartnett filme sa fille en train de danser, il ne peut s’empêcher de filmer la chorégraphie du clip sur un écran de télévision, avant de bifurquer dans un mouvement de bras vers sa fille qui la reproduit. Par ce simple plan, toute la mécanique psychologique de Cooper est décrite, et fait de la salle de concert de la superstar Lady Raven (jouée par – démiurgie oblige – Saleka Shyamalan) un terrain de jeu cinématographique bourré d’astuces de mise en scène salvatrices.

Bien évidemment, « Shy » n’est pas le premier à user de ce concept et ne le réinvente pas, mais sa formidable capacité à pousser encore plus loin les retranchements de ses idées, à les répéter pour mieux les détourner et à y croire avec autant d’envie rend le long-métrage très ludique. Toujours sur un fil avec des scripts par moments indigents, le cinéaste se transcende en y convoquant tous les artifices du cinéma classique hollywoodien (comme d’habitude, impossible de ne pas penser à Hitchcock dans sa gestion de la tension dramatique), mais en les hybridant avec des dynamiques proches du jeu vidéo.

PURE GIRLS LIKE TRAP MUSIC

Lorsque Cooper, par exemple, réussit à emprunter une oreillette de policier pour tenter d’anticiper les actions des forces de l’ordre, un rapport entre narrateur et personnage s’enclenche comme dans The Stanley Parable. Cette union des styles et des genres donne alors lieu à d’intenses moments de tension, mais aussi d’humour, puisque le double jeu de Hartnett dans la situation du film présente des éléments trompeurs savoureux. L’obligation de faire illusion devant sa fille, en tentant de parler comme elle ou de résoudre ses problèmes scolaires, renvoie à première vue à une forme d’incommunicabilité parent/enfant, mais elle vend surtout la mèche sur le sombre projet sadique en cours de Cooper.

Alors que la bande-annonce promettait un jeu du chat et de la souris âpre et noir, Shyamalan décide de prendre à contre-pied les attentes en y révélant une comédie noire très enlevée, tenue par un Josh Hartnett impeccable en individu sociopathe. Malgré son dernier quart d’heure en trop, où tout est expliqué sans raison, Trap est une expérience parfaite pour les soirs d’été, un long-métrage réussi dans ses grandes lignes qui n’a pas peur des plus grandes bouffonneries pour angoisser et, fait rare, pour faire rire.

BAND

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