Ce que l’Histoire a retenu de l’art contemporain — en tous cas des avant-gardes, avec lesquelles longtemps il n’a fait qu’un — ce sont principalement les émancipations qui, au fond plus que quoi que ce soit d’autre, et avec leur chronologie, le caractérisent.
Émancipations du modèle académique (Gustave Courbet et le Réalisme), des règles structurelles même de notre vision (Cubisme), émancipation de la main de l’artiste (œuvres dont la production est déléguée), émancipation de la représentation, émancipation, même, de l’inspiration, ou de la narration, etc. Tandis que s’est imposée « par défaut » l’idée de la fin des avant-gardes, il a aussi été possible, pour l’art, de s’émanciper de ce dont il venait de s’émanciper, revenant en somme à la case départ, justifiant ainsi toutes sortes de « retours » ou de renoncements, enfin ne tenant jamais rien pour acquis.
Bien antérieure à l’art contemporain, raconter la vie des Saints est, dans cette litanie, probablement l’une des émancipations les plus anciennes – personne, jamais, n’a songé à y revenir, et si l’on prête parfois une dimension mystique à l’expérience de tel ou tel tableau (Rothko, Soulages) disons que Dieu jouit d’une paie absolue lorsqu’il s’agit d’art contemporain : même les propositions iconoclastes (Andres Serrano) ont semblé s’évanouir dans l’époque contemporaine.
Liste des inscrits (1/5 reste 4)
Liste d'attente 
Sois le premier à poster un commentaire sur cette sortie !