Le film
Une place pour ce film
contre 5 euros
Irlande, 1981, Cáit, une jeune fille effacée et négligée par sa famille, est envoyée vivre chez des parents éloignés le temps d’un été. Mais dans cette maison en apparence sans secret, où elle trouve l’épanouissement et l'affection, Cáit découvre une vérité douloureuse.
Nommé pour l'Oscar du meilleur film étranger en 2023, The Quiet Girl est l'adaptation en irlandais de Foster, récit de Claire Keegan. « Il touche à tant de domaines qui me passionnent, de choses qui sont présentes dans mon travail - les liens familiaux complexes, la croissance émotionnelle et psychologique et surtout le deuil et sa capacité à nous façonner », explique Colm Bairéad, réalisateur du long-métrage. Le récit original étant assez court, le cinéaste irlandais a lui-même inventé et ajouté un chapitre au film, à partir de détails mentionnés par Claire Keegan.
Réalisation : Colm Bairéad
Casting : Carrie Crowley (Eibhlín Cinnsealach), Andrew Bennett (Seán Cinnsealach), Michael Patric (le père de Cáit), Joan Sheehy (Úna), Marion O'Dwyer (Brid)
Distribution technique : Stephen Rennicks (musique)
La musique a été composée par Stephen Rennicks, qui avait composé auparavant la bande son des films Mes rendez-vous avec Leo en 2022, Rosie Davis en 2018, Muse en 2017 et Room en 2015.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Andrew Bennett dans God's Creatures (2022) et Garage (2007).
The Quiet Girl (An Cailín Ciúin) est l’adaptation en langue irlandaise de la nouvelle Foster de la romancière Claire Keegan (autrice également de L’Antarctique en 2010 et À travers les champs bleus en 2012). Publié pour la première fois dans le New Yorker, qui lui a décerné le titre de « Best of the Year », le récit a été édité publié en France sous le titre Les Trois Lumières chez Sabine Wespieser Éditeur.
Le scénariste et réalisateur irlandais Colm Bairéad a lu pour la première fois Foster à l'été 2018, et a immédiatement été séduit par l'idée de l'adapter en film : « Il touche à tant de domaines qui me passionnent, de choses qui sont présentes dans mon travail - les liens familiaux complexes, la croissance émotionnelle et psychologique et surtout le deuil et sa capacité à nous façonner. (...) D'un point de vue formel, le récit lui-même était convaincant – raconté à la première personne, à travers les yeux d'une jeune fille. (...) La tension narrative de l'histoire provient entièrement de l'expérience de la fillette, plutôt que d'une trop grande dépendance à l’intrigue. C'était un défi intéressant du point de vue de la création filmique. »