Dans ce bar aux allures de « disco pub » où tout est servi en pression, on vit à fond (et enfin) la démocratisation du cocktail. Les prix ne sont pas plus bas car les bons ingrédients ont toujours un coût, mais question ambiance, ça envoie à coups de néons fluo et lumières flashy de boîte de nuit. C’est kitsch, mais le décor est planté : on n’est pas là pour se prendre la tête ! Au bar, trente-huit becs pression d’où sortent vingt-sept cocktails, cinq bières, sept vins et de l’eau gazeuse. Ben Cooper (ex-Lulu White), un des boss, explique le concept : « On s’est demandé comment mieux s’occuper de nos clients avec moins de serveurs, des cocktails de haute qualité et une réduction des déchets. » En visitant le laboratoire au sous-sol, je comprends l’énorme travail de préparation en amont, car tout est fabriqué et mis en fût sur place. Que l’on choisisse le très bon Manhattan, l’étonnant Fino Colada (cognac, cachaça, fino) ou que l’on se rassure avec un Mojito ou un Spritz, on peut toujours goûter avant de choisir, c’est l’avantage de la formule en pression. Et la carte aide aussi à s’y retrouver avec des propositions simples comme « avec ou sans bulles et/ou citron ». C’est bon la démocratie !
Cocktails 10 € à 13 €, demi 5 €, verre de vin 7 €.
Cette sortie est organisée dans un esprit de divertissement et de partage, et non par but lucratif ou publicitaire.