La galerie Polka est heureuse de présenter, pour la première fois en France, la nouvelle série The Day May Break de Nick Brandt.
Il y a vingt ans, le photographe britannique réalisait ses premières photographies d’animaux sauvages en Afrique : une ode à un monde en train de disparaître.
« J’ai perdu beaucoup de temps sur ces projets, alors même que la destruction de l’environnement s’accélérait de façon exponentielle et qu’il y avait urgence à traiter plus frontalement ce sujet. »
De ce constat sont nées Inherit the Dust (2014) et This Empty World (2019), deux séries qui traitent de la destruction par l’Homme la faune africaine, habitat naturel des espèces animales, et de la disparition de la biodiversité. Il s’agit également de mettre en lumière une évidence : les hommes, au même titre que les animaux, sont menacés par le changement climatique.
« A terme, cela va affecter chaque espèce, chaque être humain sur la planète. C’est pourquoi j’ai eu l’idée de The Day May Break. J’ai la chance que mes travaux plus anciens me permettent aujourd’hui de financer les nouveaux, plus difficiles et engagés. »
The Day May Break est le premier volet d’une série qui réunira espèces animales et être humains impactés par des désastres climatiques dans le monde entier. Ces photographies ont été réalisées en 2020 au Zimbabwe et au Kenya, dans des sanctuaires, refuges et réserves sauvages. Les spécimens présents sont des rescapés, si habitués à la présence de l’Homme qu’aucune précaution particulière n’a été nécessaire pour leur faire prendre la pause… Les personnes photographiées ont également été marquées dans leur chair par les conséquences du réchauffement climatique.