La mer, par sa démesure et sa violence, fait écho aux tourments intérieurs des artistes qui s’emparent des motifs de coups de vents, de nuages menaçants, de vagues se brisant sur des récifs, de navires en perdition et de personnages en danger afin de créer de véritables mises en scène sublimes et dramatiques. Ce véritable spectacle des éléments déchaînés dévoile aussi toute une palette de sentiments exacerbés comme la terreur, le courage ou l’admiration devant la force et la beauté de la nature.
Grâce à une scénographie originale, le parcours s’organise en trois parties : Aux sources de la représentation de la tempête – Le spectacle de la tempête en pleine mer, au cœur du romantisme – Après la tempête : épaves et naufragés.
Au côté de tableaux et dessins de Joseph Vernet, Théodore Géricault, Théodore Gudin, Eugène Isabey, Eugène Boudin ou Gustave Courbet, résonnent les écrits tempétueux de Denis Diderot, Henri Bernardin de Saint-Pierre, Alphonse de Lamartine, Victor Hugo et Jules Michelet ainsi que les créations musicales de Ludwig van Beethoven, Franz Liszt ou Richard Wagner.