Il y a cent ans, le 29 octobre 1925, naissait à Athènes Panayiotis Vassilakis, dit Takis.
La galerie Xippas a choisi de célébrer un double anniversaire : le centenaire de la naissance de Takis et le 35e anniversaire de la galerie, en réunissant une collection d’œuvres historiques sous le commissariat d’Alfred Pacquement.
Figure majeure de la sculpture depuis la fin des années 1950, Takis met en mouvement les forces magnétiques, défiant la gravité dans un univers de lumière et de son. Fasciné par la technologie, à laquelle il confère une dimension poétique, par les radars qui détectent les objets métalliques dans le cosmos, par les ondes invisibles qui traversent l’atmosphère en transmettant des messages, Takis a choisi le magnétisme comme fondement de son langage visuel. Ainsi, un simple clou ou tout autre élément métallique est mis en lévitation par un aimant. En 1960, il pousse cette démarche à son paroxysme en exposant « L’Impossible, un homme dans l’espace » à la galerie Iris Clert, dont un portrait figure dans l’exposition. Suspendu dans le vide et maintenu par des aimants, le poète Sinclair Beiles proclame : « Je suis une sculpture.»
L’introduction de la lumière et des électroaimants, qui ajoutent des vibrations continues ou des mouvements soudains et aléatoires aux dispositifs, enrichit le vocabulaire artistique. Ce vocabulaire inclura plus tard le son, introduit par le biais de sculptures musicales où un électroaimant attire et repousse une aiguille, faisant vibrer une corde de piano. Dès 1961, Takis rêve de créer un instrument capable de capter la musique de l’au-delà, comme il l’écrit dans « Estafilades ». Il approfondit sa démarche par des performances théâtrales et des installations monumentales – telles que « Trois Totems – Espace musical » au Centre Pompidou (1981) – et en investissant les environnements urbains, notamment avec la fontaine « Light Signals » à La Défense (1987).
Liste des inscrits (2/5 reste 3)
Liste d'attente 
Il y a 2 commentaires sur cette sortie.