Regarder l’œuvre de T’ang Haywen entraine
immanquablement à tenter de discerner un
parcours individuel sur fond du brassage collectif
qui a rapproché art asiatique et art occidental
dans le cours du 20ème siècle. Dans cette tentative
analytique, les canons taoïstes de la peinture
chinoise pèsent de leur poids millénaire, mais
il faudra bien de l’expertise à celui dont l’œil et
l’esprit n’ont pas été formés à l’esthétique classique
de la Chine pour statuer si la peinture de T’ang
est plus traditionnelle que novatrice ou plus
occidentale que chinoise.