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Sortie n° 20684091, créée le 26 10 2021
Sueur froide dans la nuit
Sponsor
Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Jeudi 28 Octobre 2021

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
18:00 (H-1)
19:00
Descriptif de la sortie

Sueur froide dans la nuit

Royaume-Uni : 1972
Titre original : Fear in the night
Réalisation : Jimmy Sangster
Scénario : Jimmy Sangster, Michael Syson
Acteurs : Judy Geeson, Peter Cushing, Ralph Bates
Éditeur : Tamasa Diffusion
Durée : 1h34
Genre : Thriller
Date de sortie cinéma : 14 avril 1975
Date de sortie DVD/BR : 30 novembre 2020

 

Peggy Heller, jeune femme qui sort d’une dépression nerveuse, déménage avec son mari pour aller habiter près de l’école où celui-ci va enseigner. Elle est attaquée chez elle par un individu masqué dont l’un des bras est remplacé par une prothèse mécanique…

Le film

[3,5/5]

Si on peut parfois lire que Sueur froide dans la nuit, réalisé par Jimmy Sangster en 1972, est une contribution tardive à la vague des « mini-Hitchcock » produits par la Hammer au lendemain du carton de Psychose, il semble permis de relativiser cette assertion. En effet, si le film met bel et bien en scène une héroïne fragilisée psychologiquement autour de qui s’accumulent les meurtres, on peut plutôt penser que Sueur froide dans la nuit s’inscrit dans la mouvance d’un grand film de psycho-killer réalisé par Richard Fleischer en 1968 : L’étrangleur de Boston.

Ainsi, dans son intrigue et dans ses effets, le film de Jimmy Sangster se rapproche non seulement du film de 1968, mais également de deux autres thrillers réalisés en 1971, tous deux également signés Fleischer, et centrés sur la menace d’un tueur psychotique : on pense bien sûr à Terreur aveugle et à L’étrangleur de Rillington Place, dans lequel évoluait déjà Judy Geeson, héroïne de Sueur froide dans la nuit.

Il n’est d’ailleurs pas interdit de penser que cette série de films, qui cultivait le malaise et le vice à la façon du précurseur maudit Le voyeur (Michael Powell, 1960), a également nettement influencé Alfred Hitchcock pour son avant-dernier film, Frenzy, sorti la même année que Sueur froide dans la nuit. On aurait donc tendance à affirmer que Jimmy Sangster nous a en vérité d’avantage livré un « mini-Fleischer » qu’un « mini-Hitchcock »…

Pourtant, et même si Sangster avait toujours considéré ses scripts comme des « mini-Clouzot » plutôt que comme des « mini-Hitchcock », le scénario de Sueur froide dans la nuit fut bel et bien écrit, à l’origine, au début des années 60. Cependant, dans le développement de son intrigue, ainsi que dans ses décors et sa mise en images en revanche, l’influence va bel et bien chercher du côté du Terreur aveugle de Fleischer.

On y retrouve la même panique, la même inclinaison à privilégier nettement la figure du tueur à l’intrigue de machination. Si le tueur de Terreur aveugle était caractérisé par ses bottes, celui de Sueur froide dans la nuit est représenté par ses mains gantées de cuir noir, mais sa particularité la plus notable est de posséder une prothèse en guise de bras gauche. Et surtout, on retrouve dans le film de Jimmy Sangster la même habileté à proposer au spectateur de voir des choses que les personnages ne verront quant à eux pas forcément. Le film s’ouvre par ailleurs sur une séquence très intéressante, proposant au spectateur une balade à travers l’école et ses jardins en mode bucolique se terminant par la vue d’un corps suspendu à un arbre, le tout sur fond de chorale enfantine.

Atypique dans une production Hammer, ce traitement de l’intrigue en mode psycho-killer parvient finalement à faire de Sueur froide dans la nuit une curiosité agréable, qui fonctionne vraiment bien. La mise en scène est élégante, la tension monte crescendo, et la photo signée Arthur Grant est absolument remarquable. Le casting est réduit, resserré autour de quatre personnages campés par autant d’acteurs formidables.

Judy Geeson interprète le rôle principal, celui de Peggy : toute l’intrigue tourne autour d’elle, et le film nous est en majorité montré à travers ses yeux. L’incontournable Ralph Bates incarne son mari, Robert, et sa duplicité naturelle trouvera une parfaite illustration dans l’intrigue du film. Peter Cushing y incarnera quant à lui l’inquiétant professeur Michael Carmichael, tandis que Joan Collins trouvera un rôle de garce à sa parfaite mesure avec celui de Molly, la femme du professeur Carmichael.

Tout ce beau monde est donc au service d’un thriller aussi solide qu’efficace : Sueur froide dans la nuit fait en effet partie de ces productions Hammer certes mineures mais sympathiques, que l’on reverra avec le même plaisir presque cinquante ans après leur sortie d’origine.

 

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