où prédomine le thème de l’éphémère, Sophie Masson
a découvert le haïku au moment du confinement.
Sa pratique lui a été précieuse lors de cette longue
parenthèse.
Forme brève de poème, cultivée au Japon depuis des
siècles,
le haïku l’a séduite par sa parenté avec l’instantané
photographique
et ses sujets exaltant l’évanescence des choses.
Il en traduit la fugitive émotion.
Voici donc, grappillés au rythme des saisons, un recueil de
ces moments intemporels entre émerveillements et touches de
mélancolie.
éclair gris l’oiseau a plongé dansla ramée au coeur du secret