Le travail captivant du peintre texan Riley Holloway explore les thèmes de l'identité, de la communauté et de la mémoire. Connu pour ses portraits vibrants chargés d'émotions, il mêle des techniques figuratives classiques, notamment apprises en Europe lors de ses études à Florence, à une facture très contemporaine où le pastel gras côtoie l'huile dans des motifs et formes chinés dans un passé récent.

En franchissant le seuil de la galerie, on est accueilli par la présence apaisante d’un chien, fidèle compagnon du foyer familial, dont l’attitude sereine et posée incarne parfaitement le calme qui émane de l’ensemble de l’exposition. Puis Holloway propose une exploration intime et universelle : l’idée d’un traité de paix avec soi-même. Il invite à une réflexion profonde sur la nature de la paix intérieure, une quête souvent insaisissable dans un monde marqué par l’agitation et les tensions. Pour l'artiste, la paix intérieure se révèle dans la capacité à accueillir ses propres ombres et à accepter les fissures comme autant de passages vers une lumière intime. Chaque peinture devient alors une offrande, un espace suspendu où l'artiste projette ses vœux de sérénité, comme une conversation silencieuse entre son âme et celle du spectateur. Les couleurs, tantôt douces, tantôt vibrantes, traduisent ce dialogue de quiétude entre le spectateur et les sujets. Les formes, parfois seulement suggérées, évoquent des paysages intérieurs, des fragments d’émotions capturés dans l’instant. En travaillant ses œuvres, l’artiste ne cherche pas seulement à apaiser son propre esprit, mais aussi à transmettre une énergie bienveillante, comme un souffle d’espoir déposé dans les mains de ceux qui regardent. Ce traité de paix devient ainsi un acte d’amour envers soi-même et envers autrui. Regarder ce corpus d'œuvres inédites, c’est entrer dans un sanctuaire où le silence résonne et où chaque coup de pinceau murmure des vœux d'harmonie.