Dimanche 4 Décembre 2022
Niki de Saint Phalle (1930-2002) est l’une des artistes les plus populaires du milieu du XXe siècle, à la fois plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films. Si elle est surtout connue du grand public pour ses célèbres « Nanas », son oeuvre s’impose aussi par son engagement politique et féministe et par sa radicalité. Le Grand Palais propose la plus grande exposition consacrée à l’artiste depuis vingt ans et un nouveau regard porté sur son travail.
Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais
- See more at: http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/niki-de-saint-phalle#sthash.NYtb116b.dpufNiki de Saint Phalle (1930-2002) est l’une des artistes les plus populaires du milieu du XXe siècle, à la fois plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films. Si elle est surtout connue du grand public pour ses célèbres « Nanas », son oeuvre s’impose aussi par son engagement politique et féministe et par sa radicalité. Le Grand Palais propose la plus grande exposition consacrée à l’artiste depuis vingt ans et un nouveau regard porté sur son travail.
Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais
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«Plus que tout, l’Égyptien m’attire. Il est pur. L’élégance de l’esprit s’enguirlande à toutes ses œuvres.»
Auguste Rodin, Les Cathédrales de France, Armand Colin, Paris, 1914.
Elle évoque aussi la résonance de l’art égyptien dans l’œuvre de Rodin, à travers ses recherches sur la représentation du corps humain, la simplification des formes, le fragment ou la monumentalité — ainsi le Monument à Balzac (1898) dont il disait «Le Balzac est le Sphinx de la France». Il s’agit plus pour le sculpteur d’«être égyptien» que d’être inspiré par l’art égyptien.
L’exposition bénéficie de prêts majeurs du musée du Louvre, du musée d’Orsay, du musée Bourdelle et de collectionneurs privés.
Le parcours ouvre aussi des fenêtres sur l’Égypte; elles font surgir des figures de passeurs, écrivains, artistes, antiquaires et égyptologues, qui guidèrent l’artiste vers l’Égypte en le nourrissant de sources visuelles, de récits ou d’objets.
La constitution de la collection de Rodin révèle ainsi l’histoire du marché de l’art et des antiquaires de cette époque.
Elle s’inscrit dans le programme de commémorations de l’année Champollion, organisé sous l’égide de France Mémoire.
Cette exposition met en lumière la collection égyptienne d’Auguste Rodin, composée de plus de 1000 œuvres, de l’époque pré-pharaonique à l’époque arabe. Le parcours, qui présente plus de 400 objets restaurés pour l’occasion, mêle collection et œuvres de l'artiste, sculptures et dessins, archives et photographies. La résonnance de l’art égyptien dans l’œuvre du sculpteur, notamment à travers ses recherches sur la représentation du corps humain, est au cœur du parcours.
«Plus que tout, l’Egyptien m’attire. Il est pur. L’élégance de l’esprit s’enguirlande à toutes ses œuvres.» déclarait Auguste Rodin dans Les Cathédrales de France (Armand Colin, Paris, 1914).
Le sculpteur n’a cessé d’étudier les arts du passé et s’est notamment passionné pour l’Égypte.
Cette exposition dévoile un artiste qui se nourrit d’une Égypte rêvée, fantasmée puis collectionnée. Il a réuni une collection d'envergure, en nombre et en qualité.
Le parcours bénéficie de prêts majeurs du musée du Louvre, du musée d’Orsay, du musée Bourdelle ainsi que de collectionneurs privés