Tashi Delek, qui est la formule de vœux qu’on s’échange le matin du Losar – nouvel an tibétain – et qui signifie « bonheur et joie », fait depuis longtemps figure de référence quand on évoque la cuisine tibétaine, aujourd'hui plutôt bien représentée à Paris. Ce restaurant a été fondé il y a des années par trois étudiants tibétains, alors pionniers en la matière. Dans une grande salle tout en longueur où trônent le dalaï lama et un magnifique tentra, on se régale de l’une de leurs spécialités qui est la fondue tibétaine, à base de viandes, de poissons, de légumes, de champignons et d’épices, un plat devenu rare au Tibet parce que coûteux et assez délicat à préparer.