Malick Sidibé, Sanlé Sory, Oumar Ly, Mory Bamba et Seydou Keïta
En Afrique, le photographe de studio est un professionnel respecté, au statut social élevé. Il est aussi le gardien de la mémoire visuelle d’une communauté, le garant de l’identité de l’individu et le témoin de l’évolution de la société. Il est choisi pour ses qualités de médiateur, d’interprète social, d’intercesseur qui en font plus qu’un habile technicien : un fabricant d’icônes.
Le prix de la séance est assez élevé, et il s’agit souvent du premier et unique portrait. C’est un véritable événement. On vient de loin, on s’habille en fonction, on se parfume même parfois ! Le photographe doit souligner la position sociale du modèle et introduire par son style cette part de rêve et de fantaisie constitutive de son écriture, de son style. Les accessoires ont une très grande importance : il s’agit sans doute moins de montrer ce que l’on est que ce que l’on désire devenir. La photographie africaine étant, ses débuts, à destination du marché local et non d’un regard extérieur, sa particularité est qu’elle révèle avant tout les aspirations du sujet.
Petit à petit, les photographes intègrent la recherche esthétique dans leur travail. ils sont tout à la fois des artisans (qui maîtrisent parfaitement la technique et savent réparer leurs appareils), des artistes, et des intercesseurs qui participent d’un rite de passage.
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