Pour la Shéhérazade de son voyage, Ravel préfère, au cadre salonard, une longue mélodie qui ressemblerait à une scène d’opéra : il veut tout le spectre de l’orchestre et les accents d’une voix pimentée. De cet Orient fantasmé, on revient à l’Espagne, avec la Rhapsodie féline et nerveuse, tandis que Sarah Nemtanu prend la parole dans le redoutable Tzigane. L’irremplaçable Boléro, par un orchestre qui l’a joué, rejoué et en connaît les moindres rouages, conclue la fiesta.

Coproduction Radio France /Théâtre des Champs-Élysées
Dans le cadre de la quatrième saison musicale européenne