Cette Randonnée est une boucle de 19 km environ dans les gorges de Franchards et gorges du houx
http://www.fontainebleau-photo.fr/2012/05/franchard-sentier-denecourt-n7.html

Nous ferons une pause déjeuner où chacun pourra partager un mets ou une boisson pour la convivialité et la bonne humeur de cette journée.
ATTENTION, cette randonnée est prévue pour des marcheurs confirmés
Distance :19 à 20 km environ avec des dénivelés. Durée de 6 environ suivant les poses. Retour avant 18h. Attention au couvre feu de 19h.
Rythme dynamique de 4,5 à 5 km/h. Ce n'est ni une balade, ni une marche rapide. Bon rythme, mais c'est aussi une marche pour admirer avec des pauses photos.
CODIV Pas de LA ni LI .
Interdiction des rassemblements à + de 6 en extérieur.
EQUIPEMENT: Prévoir de bonnes chaussures de marche, il y a des rochers glissants ou de la boue, une tenue adaptée à la température et aux éventuelles précipitations , de quoi se restaurer à mi parcours et de l'eau pour sa consommation personnel, un masque, téléphone et votre plein de bonne humeur
Nous ferons une pause déjeuner où chacun pourra partager un mets ou une boisson pour la convivialité et la bonne humeur de cette journée.
Nous pouvons aussi faire un gouter après la rando. Amenez votre gobelet.
Météo. En cas de mauvais temps, la sortie sera reportée.. Le jour de la sortie, merci de consulter le site le matin à 8h.
Responsabilité et assurance : Sortie bénévole, sous la responsabilité de chacun. Veuillez vous assurer que vous êtes assuré pour ce genre d'activité car cette sortie ce fait sous votre propre responsabilité.
IMPORTANT Conformément au CGU, avec juste l'envie de partager une activité, je n'ai aucun intérêt financier, ni de pub, à organiser cette sortie gratuite
Dès le XIIe siècle et peut-être auparavant, le site sauvage de Franchard attira les pieux solitaires. Ce fut d’abord une simple chapelle dédiée à Saint Alexis, puis à la vierge sous le nom de Notre-Dame de Franchard. La solitude de l’endroit le rendait dangereux, un premier ermite fut assassiné, un second subit le même sort.
Le troisième ermite fut le frère Guillaume, chanoine de Saint Euverte
d’Orléans. Guillaume eu plus de chance que ses prédécesseurs et s’installa à Franchard malgré les mises en garde de son ami Étienne, alors abbé de Sainte Geneviève
de Paris. Étienne lui écrivit une lettre afin de le dissuader dans son projet de retraite, malgré les mises en garde de son ami, Guillaume persévéra dans sa pieuse résolution. Il fit venir d’autres moines et bientôt l’ermitage s’agrandit et devint un monastère. En 1197, Philippe-Auguste rendit la concession perpétuelle, à condition qu’après la mort de Guillaume, il soit entretenu à Franchard deux cénobites, obligés de prier pour le roi et les siens, dont sa mère Adèle qui visita l’ermitage.

Plus d’un siècle et demi s’écoula sans qu’aucun évènement majeur vienne perturber les prières de la communauté. La guerre de Cent Ans mit fin à cette tranquillité et le monastère fut entièrement détruit. La légende raconte que les moines enfouirent leur trésor dans la forêt au moment où les Anglais pillaient la région. À la fin du règne de Louis XIV, on trouva enfoui dans les caves de l’ermitage, plusieurs coffres remplis de tissus qui tombèrent en poussières aussitôt qu’ils furent mis à l’air.
« Fontainebleau, études pittoresques et historiques. »
Antoine-Laurent Castellan, Paris, Librairie Gaillot, 1840.
Les siècles passèrent sur les ruines de l’ancien ermitage, les bâtiments furent mis à la disposition de laïques ou de religieux tentés par l'érémitisme, ce qui ne faisait pas l’unanimité dans la noblesse et l’église. Un fait divers fit sensation le 12 septembre 1626, lorsque le peintre Auguste Girondel et deux de ses compagnons furent assassinés à Franchard. En 1661, la duchesse de Montpensier
raconte dans ses mémoires, une promenade que Monsieur, frère du roi, fit dans les gorges, accompagné de sa suite et des vingt-quatre-violons. En revenant le soir au château, ont mis le feu à la forêt et il y eut, trois ou quatre arpents de brûlés.
En 1676, le roi remit l’ermitage aux Trinitaires de Fontainebleau, ceux-ci firent rétablir la chapelle et vinrent célébrer la Pentecôte ce qui attira la population en pèlerinage. En dehors de cet évenement, l’endroit restait dangereux car très isolé. Les ermites n’étaient plus qu’une bande de loqueteux qui brigandaient dans la région. Après plusieurs assassinats, l’endroit fut définitivement abandonné et par un arrêt du Conseil de la Régence daté du 17 février 1717, les bâtiments furent démolis. Dès le règne personnel de Louis XV, on reconstruisit, un logement de garde forestier. À la Belle époque, la femme du garde était autorisée à vendre à son profit le lait de ses deux vaches. De l’ancien ermitage, il ne reste aujourd’hui que quelques contreforts et un pan de mur d’une grande épaisseur qui fut inscrit à l’Inventaire des monuments historiques par un arrêté du 15 février 1926.