Je vous propose d'aller voir l'avant-première du documentaire de la réalisatrice irannienne en exil Sepideh Farsi qui sera suivi d'un débat.

Elle voulait réaliser un documentaire sur la guerre à Gaza mais elle n'a pas pu entrer via Rafah. Grâce à un de ses amis palestiniens, elle a pu entrer en cobtact avec une jeune diplômée de l'université (Fatima Hassouna) avec qui elle a échangé durant plus de 200 jours en visio en 2024.

Dans le contexte de l'interdiction faite aux journalistes étrangers d'entrer à Gaza, Fatima Hassouna relate les évacuations forcées imposées par l'armée israélienne, la destruction des infrastructures par les bombardements israéliens, les pertes civiles, les funérailles, ainsi que des scènes de résilience, comme des enfants jouant dans les ruines. En plus de ses activités journalistiques, elle organise des ateliers d'écriture pour les enfants dans une école du nord de Gaza, devenue refuge pour les déplacés.

Fatima ne verra jamais ce film car elle a été tuée le 16 avril 2025 vers 1H du matin lorsque 2 missiles israéliens ont frappé sa maison. Comme plus de 150 journalistes, ne serait-ce que témoigner, dire ce qui se passe constitue un crime passible de mort aux yeux d'un gouvernement extrêmiste et jusqu'au-boutiste.

Si vous voulez vous informer au-delà des réseaux sociaux et des chaînes d'infos, le billet c'est ICI.