Prosper Legault (né en 1994 à Bordeaux, FR) présente sa première exposition personnelle La vi(ll)e est belle avec Ruttkowski;68 à Paris.
Puisqu’on ne peut échapper au monde, alors il faut l’aimer. Prosper Legault en a fait sa philosophie. Il mélange habilement les références des avant-gardes artistiques avec la poésie accidentelle trouvée dans les épiceries de nuit. Il traverse sans effort les fuseaux horaires sans changer de quartier, parle toutes les langues du monde en disséquant les menus des restaurants, passant de Robert de Niro à Robert Rauschenberg comme s'il changeait de sujet en douceur au milieu d'une conversation.
Les comptines de rue de l’artiste sont des peintures sans pigment ; ce sont des « sculptures assistées », clin d’œil à certains concepts ready-made. Chaque œuvre de l'exposition ouvre la porte à des histoires imbriquées, indépendantes mais interconnectées, reflétant les fils communs de la vie quotidienne. Ils possèdent tous une beauté fortuite qui fait le bonheur de Lautréamont, poète plus de l'encre et du papier que des chutes. Il est l'auteur de la célèbre expression, souvent tordue, qui s'adapte parfaitement à ce contexte : « Belle comme la rencontre fortuite, sur une table de dissection, entre une machine à coudre et un parapluie. » À vrai dire, l'artiste aurait pu être un compagnon de la plupart des avant-gardistes du XXe siècle. -des mouvements de garde sans leur engagement commun : reconnecter l'art à la réalité, en le sortant des musées pour le ramener à la ville, aux foules, à tout le monde.
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