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First Name : Cyril Sex : Man Status : Single, without children Birthday : 19 Apr 1969 (55 ) Area : Noisy-le-Grand |
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A few words |
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Purée, je viens de comprendre la définition de Spinoza « L'amour, une joie qu'accompagne l'idée d'une cause extérieure »
Définition du bonheur qui me semble pas mal : ============================ "Le bonheur est un état durable de plénitude, de satisfaction ou de sérénité, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, le stress, l'inquiétude et le trouble sont absents. Le bonheur n'est pas seulement un état passager de plaisir, de joie, il représente un état plus durable, un équilibre."
Bon, ben.... il n'y a plus qu'a.... !!
Pour me contacter : acta93 @ hotmail.fr
Manger, boire, être joyeux ( et accesoirement sortir sur OVS ) est parfait en soi , il n'y a rien de mal à cela. Mais ce n'est pas suffisant. Un jour vous en serez fatigué. Personne ne peut se borner à manger, boire et être joyeux. Un jour le manège du bonheur se transformera en manège du malheur, parce que c'est répétitif. Seul un esprit très médiocre peut s'en contenter.
Une réflexion intéressante sur notre comportement individualiste et égote : ============================================= Celui qui ne s'intéresse qu'à sa seule paix personnelle ne peut jamais être vraiment paisible, car ne s'intéresser qu'à soi est une des causes de notre mal-être. Etre uniquement centré sur soi est l'une des raisons fondamentales du mal-être. Celui qui se centre sur son petit moi et ne s'intéresse qu'à lui-même, qui désire oublier tout ce qui l'entoure, ressemble à un homme qui construirait une magnifique maison sans vouloir se soucier des amas de détritus qui entourent sa maison. Il peut créer un très beau jardin dans sa propriété sans se soucier de tout ce qui empeste tout autour de sa maison. Si tout le voisinage est sale, son jardin, ses fleurs et leur parfum ne vaudront pas grand-chose. Les mauvaises odeurs entreront aussi dans sa maison et noieront le parfum de ses fleurs.
L'homme ne devrait pas s'intéresser qu'à lui, mais tenir compte aussi de son environnement. Un être religieux ne s'intéresse pas qu'à lui-même, mais aussi à tout ce qui l'entoure. Je ressens aussi qu'il ne suffit pas de se préoccuper que de sa propre paix ; il faut aussi se demander si la brise de la paix atteint tous les êtres sensibles à qui nous sommes reliés, avec lesquels nous sommes connectés. Cela aussi doit nous intéresser. Et celui qui est mû par une soif intense de conduire toute la vie qui l'entoure vers la paix, découvrira que même s'il ne réussit pas à rendre les autres paisibles, il le deviendra certainement lui-même grâce à cet effort.
Il y a une anecdote dans la vie de Bouddha qui n'est peut-être qu'une histoire mais qui est très belle. Quand Bouddha atteignit le nirvana, l'ultime libération, il arriva à la porte de moksha, le salut, et le gardien lui ouvrit. Mais Bouddha lui tourna le dos. Alors le gardien lui demanda : « Pourquoi tournes-tu le dos à la porte de moksha ? » Bouddha répondit : « Il y a beaucoup de gens derrière moi, et tant qu'ils n'auront pas tous atteint moksha, je m'arrêterai ici et j'attendrai. Je ne suis pas assez dur, assez cruel et violent pour profiter tout seul du salut. La paix que j'ai trouvée me dit simplement d'être le dernier à entrer dans moksha ; tous les autres doivent y entrer d'abord. » C'est une très belle histoire ; l'histoire dit que Bouddha attend toujours à la porte de moksha, afin que tous les autres puissent entrer d'abord ; lui-même veut être le dernier à entrer.
Le coeur de celui chez qui un tel sentiment est né a déjà atteint moksha, il n'a plus besoin de passer par une porte. Pour lui, la notion même de moksha n'a plus de sens. Celui qui éprouve une telle compassion y est déjà entré. Seuls ceux dont la vie témoigne d'une intense aspiration à répandre la paix deviennent paisibles.
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