L’exposition «la Police des mœurs à Paris» est visible jusqu’au 26 août au Musée de la préfecture de police de Paris.

Ce service, qui fait partie de la PJ parisienne, est né au XVIIIe siècle. Il s’appelle aujourd’hui brigade de répression du proxénétisme et ses missions ont bien changé.

Police des mœurs, mondaine, brigade de répression du proxénétisme : les missions de ce service, autrefois chargé de renseigner et de réprimer ce qui portait atteinte à l’ordre public et aux bonnes mœurs, ont évolué au fil du temps. (Illustration) LP/Arnaud Dumontier

Dans la police parisienne, c’est de loin le service le plus sulfureux et le plus historique.

Travail de nuit, dans les bars, dans les sex-shops ou les clubs échangistes, lutte contre les réseaux de proxénétisme. « On parle de sexe toute la journée », reconnaît Jean-Paul Mégret, le commissaire à la tête de la brigade de répression du proxénétisme, la BRP, depuis 2016. Dans le temps, ce service était appelé «la mondaine», surnom qui lui est resté. Encore, bien avant, c’était «la police des mœurs».

C’est d’ailleurs cette dernière appellation qui a été choisie pour donner un nom à l’exposition temporaire qui se tient jusqu’au 26 août au Musée de la Préfecture de Police.