Après le Centre Pompidou et le musée qui porte son nom, c’est au tour d’une autre institution parisienne de s’attarder sur ce pan plus confidentiel de sa carrière d’artiste.
La Galerie de l’Institut éclaire l’œuvre en trois dimensions du fondateur du cubisme qui, selon les mots de Robert Rauschenberg, comblait «l’espace entre la vie et l’art».
L’exposition, articulée autour des deux grands thèmes que sont «la figure» et «le bestiaire», orchestre un dialogue tout simplement magistral entre 70 sculptures du maître et une trentaine de ses dessins préparatoires.
La peinture et la sculpture se répondent ici mutuellement dans un saisissant face-à- face, se nourrissant l’une et l’autre dans le processus créatif de cet esprit génial.
On y retrouve les figures sensibles de Dora Maar et de Fernande, sa passion pour les taureaux, sa fascination pour la mythologie.
Bien que discontinue, l’activité du sculpteur témoigne de son insatiable curiosité autant que de l’incroyable diversité de sa production, et montre comment Pablo Picasso, par une apparente désinvolture, forgea sa légende.
La Galerie de l’Institut présente, à partir du 14 octobre, une exposition évènement consacrée aux sculptures de Picasso.
Plus de 70 sculptures (de 1902 à 1962), accompagnées de 35 dessins et tableaux, sont réunies pour la première fois dans une galerie parisienne.
L’exposition, présentée dans une scénographie muséale, est divisée en deux grands thèmes, occupant chacun l’un des espaces de la galerie : la figure, rue des Beaux-Arts et le bestiaire, rue de Seine.
Cet ensemble exceptionnel propose de parcourir la diversité de l’activité de l’artiste