Sortie introductive de la journée du 28 qui commencera sur le cours d'Etienne KLEIN sur la philosophie des sciences.
https://youtu.be/B2pd3W6gk-E
https://youtu.be/kX9d6Fco_F8
puis nous nous intéresserons à
Gaston BACHELARD
Bachelard est un philosophe français du 20ème siècle (1884-1962). Né dans un petit village (Bar-sur-Aube en Champagne), il travaille à la poste puis devient professeur de physique chimie à Bar sur Aube. Il obtient l’agrégation de philosophie, puis soutient sa thèse à la Sorbonne, où il finit par enseigner. Ses travaux en épistémologie, (la Philosophie du Non, l’Eau et les rêves, la Psychanalyse du feu) interrogent le rôle de l’imaginaire, du rêve, de la littérature, dans la découverte scientifique.
https://www.les-philosophes.fr/auteur-bachelard.html
L'eau est à la féminité, la maternité, ce que la flamme est à la virilité masculine. Rechercher au plus profond de notre être les images que nous projetons, les désirs, puis les images et les rêves nourrit la quête de Gaston Bachelard. Cette quête trouvera une harmonie :
"Si des images si diverses adhèrent si fortement à un souvenir inconscient, c'est qu'elles ont déjà entre elles une cohérence naturelle. Telle est du moins notre thèse."
Bachelard nous conduit dans les périples de l'analyse du rêve à partir de l'eau, des eaux dormantes éveillant en nous les images de la mort, le Styx, aux eaux chantantes des rivières, des sources. L'eau du lac est lait dans le désir, les souvenirs de la maternité qu'il surprend en nous.
"L'imagination n'est pas comme le suggère l'étymologie, la faculté de former des images de la réalité ; elle est la faculté de former des images qui dépassent la réalité, qui chantent la réalité. Elle est une faculté de surhumanité."
Bachelard, poète, nous charme, enfin :
"Les songes et les rêves sont, pour certaines âmes, la matière de la beauté. Adam a trouvé Eve en sortant d'un rêve : c'est pourquoi la femme est si belle."
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puis Blaise Pascal
Le divertissement selon Pascal : La lutte de l'homme contre sa misère métaphysique
Egaré par l’amour de soi et les puissances trompeuses de l’imagination, l’homme est voué à la mauvaise foi : il refuse de prendre conscience de son néant, qu’il expérimente, tout particulièrement, dans l’ennui, sentiment pénible de vide causé par le désœuvrement ou l’absence de passion étant lié au plein repos, sans occupations ni affaires.
Cette prise de conscience de son néant, l’homme la fuit dans le divertissement, c’est-à-dire dans tout ce qui nous détourne du spectacle de notre misérable condition, inscrite dans le temps et dans la mort, tout ce par quoi nous fuyons la pensée de notre néant : le jeu et l’amusement, mais aussi le travail et l’activité.
– Le divertissement perpétuel nous dérobe à nous-mêmes et nous interdit la réflexion.
Source: https://la-philosophie.com/philosophie-de-pascal
dessiller , verbe transitif