Cette promenade sera dirigée et animée par notre guide Marc membre de l'Association Printemps 1871
Nous irons à la rencontre des événéments qui ont marqué la fin du 2ème Empire, la création de la 3ème rèpublique, les Commune de Paris et de Province
La visite aura une durée de 3 H environ
La Guerre Franco Prusienne
19 juillet 1870 au 28 janvier 1871
Le Siège de Paris
31 octobre au 26 février 1871
La Commune de Paris
18 mars au 28 mai 1871
Les idées et les avancées de la Commune
Les sépultures des communards et le Mur des Fédérés
45 stations dont celles de
Jules Vallès (1832-1885).
Auteur de la trilogie : "L'enfant, Le bachelier, L'insurgé". C'est dans "L'insurgé" qu'il parle de la Commune, un des plus beaux témoignages sur cette période.
Gustave Flourens (1838 – 3 avril 1871)
. Il a été assassiné le 3 avril par un gendarme de l'armée versaillaise
Villiers de l'Isle-Adam (1836-1889)
Figure atypique. Ecrivain chrétien non engagé dans la Commune mais l'observant avec admiration.
Prosper Olivier Lissagaray Auteur de l'histoire de la Commune de Paris
Victor Noir journaliste assassiné par le cousin de l'Empereur Prince Pierre Bonaparte. Son enterrement réunira 200000 Parisiens.
Auguste Blanqui (1805-1881) Peut-être le plus important des révolutionnaires français du 19ème siècle. On l'a surnommé "l'enfermé"
Sara Bernardt, la voix d'or selon Victor Hugo
Monument aux victimes de Juin 1848. Le 23 juin 1848, la fermeture des « Ateliers Nationaux » entraîne des émeutes. Elles seront réprimées dans le sang par Cavaignac : 4000 morts
Camille Corot Peintre de l'école de Barbizon
Honoré Daumier Caricaturiste
Félix Tournachon dit Nadar Photographre
Eugène Pottier Auteur de l'International
Léo Frankel Militant de l'Internationale
Jean Baptiste Clément auteur du Temps des cerises
Nous terminerons notre visite devant le Mur des Fédérés
Sur le long mur où l'humble se recueille, Ces quelques mots : « 21-28 mai 1871 ». On met Du temps à prononcer : « aux morts de la commune ». On voudrait qu'un remords Etreigne les bourreaux ; ne l'attends pas ! Parle plutôt aux frères d'ici-bas Tandis que Paris vibre au grand soleil Régénéré, réclamant le réveil Des temps humains, fertiles et cléments
A l'aube du 28 mai, une compagnie du 65e de marche reçoit l'ordre de prendre à la prison de Mazas 144 fédérés (1) pour les conduire au « Père Lachaise ». Les prisonniers ne sont pas particulièrement inquiets, ils pensent qu'il s'agit d'un simple transfert de lieu de détention.
Les fédérés sont passés par les armes sur le tertre qui descend en pente douce jusqu'au mur. Derrière le tertre, il y a de grandes fosses communes creusées pour les morts du premiers siège, mais les fusillés ne seront pas enterrés dans ces fosses.
Le lendemain, ils seront descendus un à un de la hauteur où ils ont été massacrés la veille, et ils seront ensevelis au pied du mur, « le Mur des Fédérés », à deux mètres de profondeur.