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Le Pavillon de la Suède et de la Norvège du musée Roybet Fould, un lieu rare et historique

Du mer. au dim. 10h60-18h, fermé le lun. et mar - Entrée libre

C’est une adresse qu’on se murmure entre amis tant on aimerait la garder pour soi. Un lieu caché entre les feuillages, au détour d’une allée du parc de Bécon à Courbevoie, discret, insoupçonnable. Et soudain, il est là. Ce pavillon venu du froid, aux boiseries de pin rouge sombre et d’or patiné, aux frises végétales, aux proportions inattendues. On dirait une maison de conte. Conçu pour représenter la Suède et la Norvège à l’Exposition universelle de 1878, ce petit chef d’œuvre d’architecture scandinave est l’un des très rares pavillons encore visibles en France. Un pavillon conçu en Norvège, assemblé à Oslo, puis transporté à Paris en 1878. À la fin de l’événement, alors que tant d’autres pavillons disparaissent, celui-ci est sauvé. Un prince le rachète — Georges Stirbey — pour l’offrir à sa belle-fille, la peintre Consuelo Fould. Il le fait démonter, transporter, reconstruire ici, dans un parc privé sur les hauteurs de Courbevoie qu’il transforme en domaine artistique. Plus loin, un second pavillon, une partie de celui des Indes britanniques, sera offert à sa sœur, Georges-Achille Fould, elle aussi peintre. Deux femmes, deux héritages, deux mondes dans un même jardin. Aujourd’hui, le pavillon nordique abrite le musée Roybet Fould. Un lieu rare, sauvé du temps, ouvert à tous ceux qui savent regarder.

COURBEVOIE ET SON AR(T)CHITECTURE : 
Le nom d’une rue, un pan de façade, une bâtisse en meulière au détour d’un carrefour... La ville parle à ceux qui prennent le temps de la regarder. Avec sa nouvelle exposition, le musée Roybet Fould nous invite à lire Courbevoie autrement : à travers ses formes urbaines, ses gestes architecturaux, et les traces de son histoire.

MUSÉE ROYBET FOULD
Du 29 avril au 28 septembre 2025

PAS DE COPIE, NI DE DOUBLON.