Siècle d’or du pastel, le XVIIIe voit s’épanouir la virtuosité de dessinateurs tels que Maurice-Quentin de La Tour, le «prince des pastellistes», et son rival talentueux Jean-Baptiste Perronneau.

Ils sont à l’honneur dans la collection Cognacq-Jay, avec des portraits qui comptent parmi leurs chefs-d’œuvre. À ces œuvres françaises s’ajoutent celles de trois pastellistes anglais : Hugh Douglas Hamilton, John Russel et Daniel Gardner, témoins des échanges artistiques entre les deux pays autant que du goût singulier d’Ernest Cognacq pour l’école britannique.

La fraîcheur des coloris et l’expressivité des modèles des portraits exposés témoignent du talent des artistes à manier le pastel, cette poudre de couleur aux nuances variant à l’infini. Aux côtés des œuvres de la collection Cognacq-Jay, une sélection de pastels d’artistes du XVIIIe, tels que François Boucher ou Élisabeth Vigée Le Brun, complète ce panorama. Cet accrochage exceptionnel permet d’éclairer le goût pour le portrait intime, caractéristique du siècle des Lumières.