Autour, d'un bon repas au restaurant, nous sommes plusieurs à nous retrouver une fois par mois pour échanger sur des livres que nous avons choisis ensemble lors de notre rencontre précédente.
En raison des restrictions sanitaires, nous ferons cette session en virtuel (via Teams)
Cette fois-ci nous avons sélectionné :
1- Un atlas de l'impossible d’Anuradha Roy
2- Je suis Jeanne Hébuterne d’Olivia Elkaim
3- La maison où je suis mort autrefois de Keigo Higashino
Attention la seule condition pour participer à la sortie est d'avoir lu un des trois livres.
Alors si vous êtes tentés vous êtes les bienvenus accueil souriant assuré.
Un atlas de l'impossible Poche d’Anuradha Roy
En 1907, séduit par la tranquillité des hauts plateaux où fut édifiée la petite ville de Songarh, Amulya décide de quitter la touffeur de Calcutta et d’établir sa fabrique de plantes médicinales en lisère de forêts mystérieuses où rôdent des léopards. Ancien centre de pèlerinage bouddhique, Songarh est devenue un centre minier aux mains des colons britanniques, et la femme d’Amulya, isolée parmi les populations tribales et les Anglais qui côtoient les Indiens sans jamais se mêler à eux, souffre en silence de cette nouvelle vie, beaucoup trop provinciale à son gré.
Après le mariage de ses deux fils, elle est frappée d’étranges symptômes qui l’assignent à résidence dans sa chambre d’où elle est le témoin d’un meurtre passionnel, drame auquel vient bientôt s’ajouter le décès d’une de ses belles-filles qui meurt en donnant le jour à la petite Bakul. Le roman se concentre alors sur le destin de cette enfant et sur celui de Mukunda, orphelin sans caste que la famille a recueilli.
Cette saga familiale, qui se déploie sur un demi-siècle et trois générations, reflète l’histoire de l’Inde, de la colonisation à l’Indépendance, à travers la complexe trajectoire de personnages qui établissent des liens par-delà les castes, les religions, les générations et les sexes. En célébrant la force des relations individuelles et l’inaliénable rapport des hommes aux lieux qu’ils habitent, Anuradha Roy donne ici à éprouver ce terreau sensible où s’ancrent et se déploient les émotions tout autant que les actes.
Je suis Jeanne Hébuterne d’Olivia Elkaim
Jeanne Hébuterne est une jeune fille quand, en 1916, elle rencontre Amedeo Modigliani. De quinze ans son aîné, il est un artiste « maudit », vivant dans la misère, à Montparnasse. Elle veut s’émanciper de ses parents et de son frère, et devenir peintre elle aussi. Ils tombent fous amoureux. De Paris à Nice - où ils fuient les combats de la Première Guerre mondiale –, ils bravent les bonnes mœurs et les interdits familiaux. Mais leur amour incandescent les conduit aux confins de la folie.
La maison où je suis mort autrefois de Keigo Higashino
Sayaka Kurahashi va mal. Mariée à un homme d’affaires absent, mère d’une fillette de trois ans qu’elle maltraite, elle a déjà tenté de mettre fin à ses jours. Et puis il y a cette étonnante amnésie : elle n’a aucun souvenir avant l’âge de cinq ans. Plus étrange encore, les albums de famille ne renferment aucune photo d’elle au berceau, faisant ses premiers pas… Quand, à la mort de son père, elle reçoit une enveloppe contenant une énigmatique clef à tête de lion et un plan sommaire conduisant à une bâtisse isolée dans les montagnes, elle se dit que la maison recèle peut-être le secret de son mal-être. Elle demande à son ancien petit ami de l’y accompagner.
Ils découvrent une construction apparemment abandonnée. L’entrée a été condamnée. Toutes les horloges sont arrêtées à la même heure. Dans une chambre d’enfant, ils trouvent le journal intime d’un petit garçon et comprennent peu à peu que cette inquiétante demeure a été le théâtre d’événements tragiques…
Keigo Higashino compose avec La Maison où je suis mort autrefois un roman étrange et obsédant. D’une écriture froide, sereine et lugubre comme la mort, il ex plore calmement les lancinantes lacunes de notre mémoire, la matière noire de nos vies, la part de mort déjà en nous..