
Les défis contemporains auxquels la nouvelle génération d’artistes doit faire face sont multiples. En outre, en 2024, le terme de « parasites » plane au-dessus de tout travail, toute recherche et exploration. Employé par des camps populistes de droite comme reproche aux artistes, il est également l’expression d’une profonde incompréhension de leur action artistique.
Avec ironie et esprit, les étudiant·e·s de la classe de Ricarda Roggan à l'Académie des Beaux-Arts de Stuttgart tournent autour de ce mot et de la question de la signification de la liberté artistique à l’heure actuelle. Face à une réalité présente complexe, leurs réactions et interventions sont tout autant diversifiées : la photographie se déploie sous forme analogue, numérique et générative. Des performances et des objets sculpturaux l’élargissent et la complètent. L’aliénation ressentie aiguise la perception des détails qui passent souvent inaperçus au quotidien et recadre sans cesse le regard.
Au Mexique par exemple, Leonard Elfert découvre d’invraisemblables formes hybrides de végétation et de pylônes de radiocommunication dont il est difficile de démêler l’origine.
Jerry Ahn se retranche pendant trois jours dans sa chambre où elle emballe tout ce qu’elle y trouve dans du papier cadeau bon marché.
Transformé en centaure, Fatih Cimdiken nous emmène pour un voyage à travers les impressionnants paysages de son pays d’origine et métamorphose des chansons enfantines turques en chants lugubres.
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