PRISKA PASQUER PARIS a le plaisir de présenter « Paradise Hypothesis », deuxième exposition personnelle de l’artiste ukrainien Olexiy Potupin, connu sous le nom d’Aljoscha, et son premier solo show en France.
Après ses études d’art à la Kunstakademie de Düsseldorf, où il vit et travaille aujourd'hui, Aljoscha a conquis le monde entier avec « Bioisism », une nouvelle forme d’expression artistique qu’on a pu découvrir au Getty Center de Los Angeles, à la fondation Sant’Elia de Palerme, au Kupferstichkabinett à Berlin ainsi qu’au State Museum of Contemporary Art à Thessalonique.
Que ce soit à travers la peinture, l’installation ou la sculpture, ses œuvres qui se situent aux frontières de l’irréel et du fantastique, matérialisent les utopies d’un inconnu biofuturiste.
Ancrées dans l'ici et le maintenant, elles conduisent les visiteurs du présent vers l'avenir, dans une quête emplie d’espoir du « bonum humanum » de Thomas d'Aquin (le bien dans l'homme).
Pour l’artiste, cette quête s’inscrit dans une démarche politique, art et activisme allant pour lui de pair :
Ses interventions pacifistes, qu'il documente avec son appareil photo, traduisent sa volonté de créer une prise de conscience de l'unicité de chaque être vivant et du respect de l'autre. La veille de l’invasion russe en Ukraine, il s'est rendu à Kiev. À la statue monumentale dédiée à la « Mère Patrie » et érigée à la gloire de l’armée soviétique durant la Seconde Guerre mondiale, il a opposé sa nudité et sa vulnérabilité, portant à bout de bras vers le ciel deux créatures en acrylique rose qu’il tenait entre ses mains croisées. L’image, relayée par de nombreux médias, a fait le tour du monde.