Présentée à la Maison du Danemark, «Of Specters or Returns» de Jane Jin Kaisen , est la première exposition personnelle, lumineuse et immersive au Bicolore, en France.
Celle-ci – ainsi que tous les événements organisés autour – a été conçue en collaboration avec le curateur Yann Chateigné Tytelman.
Cette manifestation artistique réunit une sélection d’œuvres datant de la période 2016-2020, qui négocient les thèmes des legs non résolus de la guerre froide, de la partition de la péninsule coréenne, des mémoires et traumatismes transgénérationnels et des aspirations non réalisées de paix et de solidarité internationale des femmes.
Jane Jin Kaisen faisait partie de la délégation de 2015, composée de 30 femmes, qui s’est rendue en Corée du Nord en traversant la DMZ (zone démilitarisée qui divise la péninsule coréenne) lors de la Journée internationale des femmes pour la paix et le désarmement, afin de braquer les projecteurs sur le statut non résolu de la guerre de Corée, et de promouvoir ainsi le rôle des femmes dans les négociations de paix internationales.
Dans les œuvres féministes au visuel fort de Jane Jin Kaisen, à la fois poétiques, polyphoniques et performatives, le passé et le présent entrent en correspondance dans une multiplicité de strates.
En appréhendant les sujets de la mémoire la migration, les frontières et la traduction, l’artiste Jane Jin Kaisen crée un carrefour entre l’espace de l’expérience vécue et de la connaissance, et celui des histoires politiques à plus grande échelle.
Ainsi, recourant à l’installation vidéo, au film expérimental narratif, à la photographie, à la performance et au texte, la pratique artistique de Jane Jin Kaisen s’appuie sur des travaux de recherche interdisciplinaire, et puise son engagement auprès des communautés minoritaires.
Les œuvres de Jane Jin Kaisen sont une négociation et une médiation de la représentation, de la résistance et de la réconciliation, qui donnent forme à des généalogies alternatives et des lieux d’émergence collective.
À propos de l’artiste : Née en 1980 en Corée sur l’île de Jeju et adoptée au Danemark la même année, Jane Jin Kaisen se penche sur les legs de la guerre, du militarisme et de la partition, entre mémoire personnelle et collective.
Jane Jin Kaisen est particulièrement sensible aux perspectives et positions des minorités, ainsi qu’à l’historique des migrations et des diasporas.
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