Nicolas Gallon est né à Paris au lendemain du choc pétrolier, au moment du plan Messmer et du choix du « tout nucléaire » français. Il rentre en maternelle l’année où Vital Michalon, militant antinucléaire, meurt lors d’une manifestation contre le surgénérateur Superphénix. Il apprend à lire au moment où le monde connaît sa première catastrophe nucléaire à Three Mile Island dans l’État de Pennsylvanie aux États-Unis, et la France, son plus grave accident nucléaire à la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux. Il redouble sa sixième quand a lieu l’accident de Tchernobyl. Il obtient son bac le jour où l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) se lance à la recherche d’un site en vue d’enterrer les déchets de l’industrie nucléaire.
En 2012, il photographie sa première centrale à Nogent-sur-Seine et toutes les autres sur le territoire français.