JE REMONTE LA TRACE DE MES PAS
NASREDDINE BENNACER
S’il ne cherche pas dans ses œuvres à construire une
argumentation ou à véhiculer un message, le travail
de Nasreddine Bennacer relève d’une forme de nécessité
face aux évolutions du monde, un élan poétique contre
l’adversité peut-être, une pulsion. Il cristallise également
quelque chose de profondément intime, une quête
identitaire dans un mouvement de balancier, une hybridité,
et une révolte intérieure.
La galerie AFIKARIS accueille pour la première fois l’artiste franco-algérien
Nasreddine Bennacer(Guelma, 1967). Arrivé en France en 1991, au début de
la décennie noire, il développe depuis plus de vingt ans une pratique principalement
tournée vers le dessin – dont il explore les différents matériaux, outils et procédés –
tout en s’essayant à la photographie, à la vidéo et à la sculpture. S’il ne cherche pas
dans ses œuvres à construire une argumentation ou à véhiculer un message, son
travail relève d’une forme de nécessité face aux évolutions du monde, un élan
poétique contre l’adversité peut-être, une pulsion. Il cristallise également quelque
chose de profondément intime, une quête identitaire dans un mouvement de balancier,
une hybridité, et une révolte intérieure.