Je vous propose de m'accompagner pour écouter un concert à l'église Saint-Merry , les concerts ouvrent de nouveau dans cette église dans le respect des règles sanitaires, le pass sanitaire sera exigé à partir du 21juillet pour écouter ce concert.
Naoko Matsui, soprano, Zoé Hoybel, piano
Quatre poèmes de Victor Hugo
Reynaldo Hahn
Si mes vers avaient des ailes
Charles Gounod
Sérénade
Franz Liszt
Oh ! quand je dors
Georges Bizet
Adieux de l’hôtesse arabe
Trois mélodies japonaises
Yamada Kōsaku (山田耕筰)
La cloche sonne (鐘が鳴ります)
Ohno Tadasuke (多忠亮)
Fleur d’une nuit (宵待草)
Yamada Kōsaku (山田耕筰)
Libellule rouge (赤とんぼ)
Georges Bizet
Les pêcheurs de perles (extrait)
Comme autrefois dans la nuit sombre
ENTRACTE
Chansons des longs-métrages du Studio Ghibli
Taniyama Hiroko (谷山浩子)
« Teru’s Song » (テルーの唄)
extrait des Contes de Terremer (「ゲド戦記」より)
Joe Hisaishi (久石譲)
« Mononoke Hime » (もののけ姫)
extrait de Princesse Mononoké (「もののけ姫」)
Joe Hisaishi (久石譲)
« Tonari no Totoro » (となりのトトロ )
extrait de Mon voisin Totoro (「となりのトトロ」)
Airs italiens
Georg Friedrich Haendel
« Lascia ch’io pianga », extrait de Rinaldo
Ave Maria dit de Guilio Caccini
Giacomo Puccini
« O mio babbino caro », extrait de Gianni Schicchi
Naoko Matsui, soprano
Après un parcours scolaire classique à Tokyo, sa ville natale, Naoko décide d’entreprendre une carrière musicale. Sa voix déjà prometteuse lui ouvre les portes du mythique Tokyo College of Music d’où elle sort major de sa classe. Elle fait ses premières apparitions dans le cadre des prestigieux Concerts Yomiuri destinés à promouvoir les jeunes espoirs.
Les Prix gagnés dans de nombreux concours confirment le talent de Naoko (par exemple, à la Bunka Radio Broadcasting Music Competition, au Concours vocal italo-japonais et au Concours Musical du Japon).
En 1994, Naoko poursuit sa formation à Milan et obtient, en 1998, ses premiers rôles : Frau Fluth dans Die lustigen Weiber von Windsor, Ciao Ciao San dans Madame Butterfly, Lady Fiametta dans Boccaccio, Violetta dans La Traviata, Susanna dans Les Noces de Figaro, Lucy dans The Telephone ou encore Angele dans Der Graf von Luxembourg.
De 1988 à 2008, Naoko institue un récital annuel, le Naoko no Kigaru ni Classic Shima Show ou, dans un style très chaleureux, elle fait participer le public afin de briser le moule conventionnel du concert par une approche plus ludique de la musique classique.
De 1993 à 2008, le succès de son dîner de Noël au Grand Prince Hotel de Tokyo ne s’est jamais démenti.
À la suite d’un représentation à Shanghai en 2005, Naoko Matsui enchaîne une longue série de concerts en Chine (Shenyang, Pékin, Dalian, Fushun…) Elle organise, en 2009, un concert de charité au profit des victimes du terrible tremblement de terre du Sichuan en faisant appel a de grandes sociétés japonaises. À la même époque, elle invite de nombreux talents chinois à participer à ses concerts au Japon. Ses multiples contributions en faveur de l’amitié entre la Chine et le Japon, grâce au langage de la musique qui ne connait pas de frontières, lui valent d’être citée par les autorités chinoises parmi les « Soixante personnalités ayant hautement contribué à l’amitié sino-japonaise ». C’est ainsi qu’elle eut l’honneur d’être invitée à se produire au Palais de l’Assemblée du Peuple pour le 60e anniversaire du Traité d’amitié entre les deux pays.
Après un concert au Grand Théâtre National de Pékin en 2012, Naoko décide d’explorer d’autres rivages et choisit l’Europe.
Des relations avec l’Orchestre de Massy et des solistes de l’Opéra de Paris aboutirent a l’organisation d’un concert à la Salle Gaveau en 2011. L’excellent accueil du public milita en faveur de la poursuite de son partenariat avec ce remarquable orchestre.
Ainsi, l’année suivante, Naoko se produit au Châtelet, à l’Opéra de Massy puis a Yerres, enfin à Évian (accompagnée, pour cette occasion, par l’Orchestre Symphonique de Lyon).
En 2013, après un concert à l’Oratoire du Louvre à Paris a l’occasion du Nouvel An, Naoko donne un récital à la Salle Cortot avec le talentueux pianiste albanais Genc Tukici, récital suivi de concerts à l’Opéra de Vichy et au Victoria Hall de Genève. L’année se termine avec deux représentations dans ces sanctuaires immuables de la musique : le Musikverein de Vienne et le Mozarteum de Salzbourg.
En 2014, Naoko décide de donner plus d’importance à la communion avec le public en choisissant des salles plus petites (sans sacrifier à la qualité de l’acoustique) et prend le parti d’ajouter à son répertoire classique des pièces inédites – françaises, japonaises ou chinoises.
De 2015 à 2019, avec cette envie de toujours élargir son répertoire, elle a étudié avec Francis Dudziack de l’École Normale de Musique de Paris, les grands classiques français.
Depuis 2021, elle approfondit ce domaine avec le pianiste et compositeur Vincent Leterme.
Naoko habite à Paris, la ville au monde qu’elle préfère, et retourne régulièrement donner des concerts au Japon.
Retrouvez toutes son actualité sur : https://naoko-matsui.com/ et https://www.facebook.com/matsui.naoko.soprano
Parallèlement à son activité de pianiste soliste, Zoé Hoybel se passionne très rapidement pour la musique de chambre (en étant pianiste du Collectif Arsys) et pour l’accompagnement de chanteurs. Elle décide alors d’entamer un deuxième Master spécialisé en Piano d’accompagnement (au CrB, dans la classe de Philippe Riga) et a très vite l’opportunité de faire ses premiers pas en tant que pianiste accompagnatrice, d’abord dans le Don Giovanni de Wolfgang Amadeus Mozart (Association Nei Stëmmen, 2014) et ensuite dans Le nozze di Figaro du même compositeur (Opera Studio internazionale “Silvio Varviso” – Edizione 2015), tous deux sous la direction du chef d’orchestre italien Umberto Finazzi (Accademia Teatro alla Scala di Milano). Lors d’une classe de maître au Luxembourg, elle a la chance d’affiner son apprentissage auprès de la cheffe de chant et pianiste italienne Enza Ferrari. Elle collabore régulièrement depuis deux ans avec le pianiste et chef d’orchestre David Miller pour divers projets tels que Le nozze di Figaro de Mozart, le Requiem de Giuseppe Verdi …
Zoé Hoybel est, depuis septembre 2017, la pianiste et cheffe de chant de la compagnie lyrique I Giocosi fondée par Mathias Guillaumond-Kopytto et par la basse Daniel Ottevaere dont elle accompagne régulièrement les masterclasses (Académies du Grand Nancy, Rencontres Musicales Internationales d’Enghien…)
Elle est actuellement accompagnatrice des classes de chant lyrique de Francis Dudziak à l’École Normale de Musique de Paris et de Martine Postel au CRR de Caen
Participation libre au chapeau.
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