Mard - Dim 10h30 19h Jeud 22h

Musika Automatika 

Junior Mvunzi

Jeudi 13 mars 2025 au jeudi 26 février 2026

Jusqu’au 22 février 2026, découvrez Musika Automatika de Junior Mvunzi dans la boîte musique du Plateau des collections. Une installation sonore et visuelle mêlant musique expérimentale, recyclage et archives sonores du musée pour une expérience immersive unique.

Avec Musika Automatika, Junior Mvunzi, lauréat de la résidence sonore 2024, propose une approche inédite de la musique et du son en créant des automates musicaux à partir de matériaux recyclés. Inspiré par la rumba et les musiques populaires, il détourne des objets du quotidien pour concevoir des instruments autonomes dont les sonorités, une fois activées, sont enregistrées et transformées à l’aide d’une table de commande conçue comme une platine de DJ. Ce travail de composition s’appuie sur une expérimentation constante, où chaque élément peut devenir une source sonore.

En intégrant les archives sonores du musée dans son processus créatif, Junior Mvunzi établit un dialogue entre patrimoine et innovation. Les sons du passé se mêlent aux sonorités brutes des automates pour composer un paysage musical hybride, où se croisent musique expérimentale et influences traditionnelles. Cette installation interroge également notre rapport aux objets et aux déchets, soulignant leur potentiel créatif et leur capacité à raconter des histoires.

Présentée dans la boîte musique du Plateau des collections jusqu’au 22 février 2026, Musika Automatika offre une immersion dans un univers où le recyclage devient un moteur de création artistique. À travers cette œuvre, Junior Mvunzi explore les liens entre musique, mémoire et transformation des matières, invitant les visiteurs à une expérience sensorielle unique, entre performance et installation.

En savoir plus sur la résidence sonore.

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mission ethnographique et linguistique Dakar-Djibouti

Galerie Germain Viatte

 mardi 15 avril 2025 au dimanche 14 septembre 2025

Entre 1931 et 1933, la « mission ethnographique et linguistique Dakar-Djibouti » traversa 14 pays africains.

Conduite par l'ethnologue français Marcel Griaule, elle éprouva de nouvelles méthodes d'enquêtes ethnographiques et de collectes.

En 1933, elle réunit plus de 3000 objets, 6000 spécimens naturalistes, autant de photographies, 300 manuscrits, environ 50 restes humains, une vingtaine d'enregistrements et plus de 10000 fiches de terrain résultant «d'enquêtes» d'observation ou «d'interrogatoires». Très médiatisée, cette expédition scientifique le fut aussi par la publication de L'Afrique fantôme, journal personnel du secrétaire de la mission, Michel Leiris, dans lequel il révèle notamment les relations entre colonisés et coloniaux ainsi que les conditions d'enquêtes et de collectes.