Le dimanche 6 février, jour où l'accès aux musées nationaux est gratuit, je vous propose de m'accompagner voir l'expo La part de l'ombre au musée du Quai Branly
Lumière sur le sud-ouest du Congo. Au travers de 150 œuvres, "La part de l’ombre" dévoile la riche production artistique d’une région méconnue. L’occasion de redonner toutes ses lettres de noblesse à la statuaire en bois du Congo.
À PROPOS DE L'EXPOSITION
Le Sud-Ouest du Congo correspond peu ou prou à l’ancienne province du Bandundu, qui regroupait les territoires actuels du Kwango, du Kwilu et du Mai-Ndombe, tout en intégrant également l’actuelle province de Kinshasa. Couvrant près de la moitié de la superficie de la France, la région est aussi diverse – plus d’une dizaine de peuples y cohabitent – que riche culturellement. Une richesse que l’on retrouve tout particulièrement dans le domaine des arts plastiques, en témoigne l’extraordinaire diversité des formes de la statuaire, des masques et autres objets usuels.
Orchestrée par Julien Volper, conservateur à l’AfricaMuseum de Tervuren (Belgique), l’exposition s’attache à dresser un panorama des arts traditionnels du Bandundu. Au-delà des emblématiques masques liés au rite initiatique du Mukanda (destiné aux jeunes garçons), La part de l’ombre entend éclairer une production plus discrète, celle de la statuaire en bois, et en donner plusieurs clefs d’analyses. Ce sont donc plus de 150 œuvres créées par les Yaka, Pende, Tshokwe et Suku, et par des groupes minoritaires comme les Yanzi, Buma, Lyembe, Sakata ou Mbala, qui seront soigneusement scrutées et analysées, de leurs caractéristiques typologiques, iconographiques et stylistiques aux détails de leurs usages.
Pour réserver son billet gratuit pour une entrée à 15h00, c'est ici :