
Pendant les confinements successifs de la pandémie mondiale, les grandes métropoles connurent une accalmie de la fourmillante activité humaine. A cette occasion, de nombreux animaux sauvages retrouvèrent le chemin des villes : sangliers, cerfs et renards en Occident ; panthères et léopards en Inde ; grands mammifères en Chine tels que l’ours et l’éléphant..
Née de l’observation de la porosité manifeste des frontières entre les environnements, entre la nature et la ville, l’exposition documente de manière inédite les égarements de la faune sauvage en milieu urbain. Mettant en lumière la nécessité, et peut-être l’urgence de la cohabitation.
Ainsi, « Incursions sauvage » invite sept street artistes internationaux à interpréter - dans la continuité de leurs ainés représentés au Musée de la Chasse et de la Nature - un bestiaire capable de refléter les préoccupations de la société contemporaine. Source d’inspiration dans leur travail, l’animal est une figure qui irrigue le Street art : il devient un lanceur d’alerte sur la sauvegarde des espèces et de leur environnement.
Au-delà du seul propos écologiste, « Incursions Sauvages » se veut également une métaphore d’un art urbain interlope et vandale qui, le temps d’une exposition, investit le lieu policé du musée. Est-ce à dire que le Street art s’institutionnalise et se muséifie ?
« Incursions sauvages » est organisée en diptyque avec l’exposition « Plongées en eaux troubles » au Centre d’art urbain Fluctuart (2 Port du gros caillou, 75007 Paris).
Vernissage libre et gratuit sans résa. Avec un peu de chance et la pluie il n'y aura pas grand monde.
Mais qui après Jospin, franchement ? A priori un sanglier.
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