VENDREDI 12 NOVEMBRE 2021, 19H00
SALLE HENRI LANGLOIS
19h00 → 21h00 (116 min)
Alain Resnais
France-Italie / 1962 / 116 min / DCP
Avec Delphine Seyrig, Jean-Pierre Kérien, Nita Klein.
Septembre 1962. Hélène, une antiquaire qui vit avec son beau-fils, tout juste rentré d'Algérie, reçoit la visite de son amour de jeunesse, Alphonse. Il est accompagné d'une jeune actrice débutante, qu'il dit être sa nièce.












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« Du malheur ou de la misère, on peut toujours en revenir, comme mon héroïne Hélène ou son beau-fils Bernard. Le tout est de pouvoir être de retour chez soi, au moment où nous devons prendre en charge notre destin dans sa totalité ou dans ses manques. J’ai appris cette leçon des Camps. Si nous sommes des êtres de passage, des sortes de squatters du sentiment ou de la rêverie, des témoins introuvables, des errants sans le savoir, si nous n’arrivons plus à suivre dans l’exiguïté d’une journée tous ses moments, si nous oublions d’exister à cause de notre hâte, de notre fatigue, à cause d’un ancien drame, si nous avons connu l’usure d’un costume, d’une sensibilité, nous sommes malgré tout dans l’espérance de nous-mêmes ; nous arrivons à faire, pour reprendre l’expression de Char, que “nos mains de défaite et de progrès soient également nécessaires”. Nous sommes toujours inespérés. » (Jean Cayrol, 1963)
« Je crois que Muriel a dix sujets, dix, vingt sujets. On y trouve même des sujets auxquels Resnais ni même Cayrol n’ont pensé. C’est la force d’un grand film. Mais plus vous le voyez, plus ça se simplifie. J’ai vu deux fois Muriel. La première fois, j’ai eu l’impression d’une chose absolument neuve. Mais à la deuxième vision, ça devenait une œuvre classique, parfaite, claire, sans problème. Et c’est pourquoi j’ai l’impression que cela va être un grand succès auprès du vrai public. Le vrai public, pour moi, c’est évidemment celui des salles de quartiers. » (Henri Langlois, 1963)