Tous les nouveaux bars ne sont pas sophistiqués ou branchés, et c'est tant mieux. Le Mo'Town, ouvert fin 2012 par Karim, un patron très jovial toujours prêt à papoter avec ses premiers habitués, est un troquet sans prétention. Des pochettes de vieux vinyles recouvrent tout un coin de la première salle : Brassens et Brel côtoient Aretha Franklin et Marvin Gaye... Un thème vintage qui colle au fond musical, funk, soul et chanson française. On remarque aussi les chaises colorées, et une déco un peu carton-pâte mais très gaie composée d'un grand portique en bois, d'une horloge de gare et les murs en brique apparente. Dans la salle du fond s'isolent ceux qui cherchent la tranquillité pour surfer sur Internet (le wifi est gratuit). Le point fort du lieu : sa grande terrasse bâchée et chauffée, très ensoleillée en été.

Au Mo'town, on peut s'asseoir avec ses potes sans lutter pour atteindre le comptoir et les prix sont imbattables. Pendant l'interminable happy hour, de 16h à 22h, la pinte de Jupiler basique est à 3,50 euros, tandis que d'autres pressions vous coûteront 5 euros : la bière allemande Beck's, la blanche Hoegaarden, la Leffe classique et la Leffe rubis aromatisée aux fruits rouges. Les verres de vin (14 cl) méritent également un franc lever de coude : le ballon de rouge côtes du Rhône village, Saint-Emilion ou un bon blanc, bourgogne aligoté ou Sylvaner sont à 3 euros en happy hour. Les copieuses planches de charcuterie et de fromage ne sont pas exceptionnelles mais elles dépannent bien à l'heure de l'apéro (et à 8 euros pièce, on en redemande). Le week-end, des concerts ont lieu le soir, et le dimanche Karim propose une jam de jazz, avis aux amateurs !