Que serait devenu Amedeo Modigliani sans le soutien indéfectible de son marchand Paul Guillaume ? Sulfureuse comme l’était le peintre, cette exposition revient sur l’une des relations artistiques les plus fructueuses du début du siècle dernier, nouée entre l’un des plus célèbres artistes du Paris bohème des années 1910 et le redoutable collectionneur d’art moderne. Dès leur rencontre en 1914, le marchand doit pourtant s’improviser ange gardien en prenant sous son aile ce peintre maudit abîmé par l’alcool et la drogue, noyant son mal-être et son infortune dans des liaisons orageuses. Malgré cette ombre au tableau, Paul Guillaume y croit et dépeint Modigliani comme « une âme mystérieusement douée pour les choses sensibles et aventureuses ». Plus d’une centaine de toiles ainsi qu’une cinquantaine de dessins et une dizaine de sculptures passeront finalement entre ses mains jusqu’à la disparition tragique et prématurée de son artiste fétiche emporté par la maladie à l’âge de 35 ans. Le musée de l’Orangerie dévoile aujourd’hui une partie de cette œuvre testament caractérisée par ses scandaleux nus féminins et ses troublants portraits aux lignes allongées et aux yeux aveugles étirés en amande.
Chacun s'occupe de sa réservation
https://billetterie.musee-orangerie.fr/fr-FR/produits-orangerie?famille=2019043555100408364
Réserver la tranche horaire de 15h30
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