
Mimosa Echard, Sporal, 2021, image de travail. Courtesy de l’artiste. © Adagp, Paris, 2022
Le projet Sporal 1 poursuit la recherche initiée par Mimosa Echard en 2019 à la Villa Kujoyama (Kyoto) sur l’idée de mémoire chez les myxomycètes, organismes unicellulaires à chemin entre le règne animal, végétal et celui des champignons. L’exposition a pour matrice son premier jeu vidéo, réalisé en collaboration avec la développeuse Andréa Sardin et l’artiste Aodhan Madden. Il invite à parcourir les cavités d’un organisme en perpétuelle transformation, inspiré du cycle de vie du myxomycète. Un·e joueur·se à l’identité ambiguë s’infiltre dans un univers onirique et ambivalent dans lequel iel évolue au gré de ses rencontres et de l’état de matières en mutation. À chaque énigme résolue et à chaque échange de fluides, iel débloque des «types sexuels», à l’instar des myxomycètes qui peuvent en mobiliser jusqu’à 720 différents.
Un patchwork monumental suspendu au cœur de l’exposition dévoile un montage audiovisuel réalisé à partir du jeu vidéo. Les tissus constitutifs de l’œuvre proviennent d’une multitude de sources, de lieux et de gestes qui se superposent, fusionnant matières végétales et industrielles, trouvées en ligne ou dans l’atelier de l’artiste. Mimosa Echard expérimente pour le Palais de Tokyo un environnement psychédélique, oscillant entre états de latence et élans de vitalité. À l’arrière du patchwork, l’exposition bascule dans un état intermédiaire avec une vidéo qui s’inspire de #iamonlysleeping – une pratique qui se répand sur le service de streaming vidéo en direct Twitch, dans laquelle des personnes s’exposent dans leur sommeil et consentent à leur surveillance











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