À la tête d’un pays victorieux mais ruiné, craint sur la scène internationale mais durablement affaibli par les pertes et les destructions, il conduit une politique « d’application des traités », marquée par la difficile réconciliation religieuse, les tentatives de désescalade en Europe et au Proche-Orient,  ainsi que par l’ouverture d’un premier dialogue avec l’Allemagne, avant l’occupation de la Ruhr.

Alors que l’on célèbre le centenaire de la présidence d’Alexandre Millerand, la journée d’étude sera l’occasion d’examiner la personnalité de celui-ci et sa pratique du pouvoir, en se concentrant sur sa formation et ses appuis, mais aussi sur ses conceptions, en particulier de politique étrangère, où ses positions, visionnaires pour les uns, ont été violemment contestées par les autres.

• 9h30-10h : présentation, avec Nicolas Chibaeff (MEAE) et Michelle Bubenicek (École des chartes - PSL)

10h-11h

• Jean-Philippe Dumas (MEAE) : « Millerand, héros oublié du roman national »
• Adeline Blaszkiewicz (Université Paris I Panthéon-Sorbonne) : « Millerand, Thomas et les socialistes »

11h15-12h15

• Frédéric Guelton (ancien chef de département au SHD) : « Millerand et Buat, de la complicité entre le président de la République et le chef de l’Armée »
• Joseph Schmauch (École des chartes - PSL) : « De l’hôtel de Brienne au Commissariat général de la République à Strasbourg : Millerand et les Alsaciens »

Déjeuner

14h-15h30

• Isabelle Dasque (Sorbonne Université) : « Millerand et les diplomates » 
• Philippe Zeller (ancien ambassadeur au Saint-Siège) : « Millerand et le renouveau des relations avec le Saint-Siège après la Première Guerre mondiale »
• Paul Jankowski (Brandeis university) : « Millerand et les crises des années 30 »

15h45-17h15

• Yves Ozanam (ancien archiviste de l’Ordre des avocats de Paris) : « Millerand, avocat au barreau de Paris » 
• Cyril Grange (centre Roland Mousnier) : « Les Millerand : un réseau de sociabilité »
• Vivien Barro (Archives nationales) : « Les Archives Millerand : renaissance d’un inventaire »

17h30-18h

Conclusion : Georges-Henri Soutou, de l’Institut